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Les Belges n’aiment pas "aller travailler"

Rédigé par: Marine Martin
Date de publication: 16 déc. 2016

La moitié des Belges travaillent par nécessité et non par plaisir. C'est là un réel contraste avec les pays scandinaves où la motivation des travailleurs est soigneusement entretenue afin qu’ils restent dans l’entreprise.

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C’est ce qui ressort d’une étude réalisée pour le compte de Tempo-Team et relayée par HR Square. Cette étude a été menée auprès d’un échantillon représentatif de 405 employeurs et 1.210 travailleurs. Les auteurs en tirent des conclusions sur l’enjeu de l’allongement des vies professionnelles.

Les Belges qui n’aiment pas leur boulot mais le conservent par nécessité ne souhaitent pas finir leur carrière auprès de leur employeur, on s'en doute. Seul 1 salarié sur 4 est disposé à poursuivre sa carrière jusque 67 ans.

> Voir aussi: "Comment maintenir les aînés au travail?"

Mais quel est le secret des Scandinaves? La stimulation du plaisir au travail via un emploi intéressant, la formation et l’encadrement sur mesure, ainsi que le recours actif à la connaissance et à l’expérience des travailleurs aînés, constituent les facteurs de réussite de la méthode scandinave.

À l’opposé, en Belgique, l’investissement dans une politique active afin de garder dans l'entreprise les travailleurs plus âgés serait insuffisant. Moins d’une société sur trois adapte le cadre, la teneur et les conditions de travail à l’âge du personnel.

> Voir aussi: "Comment négocier une formation avec son employeur?" 

“Pourtant, accorder beaucoup d’attention à la concertation individuelle sur les tâches professionnelles et la poursuite de la carrière s’avère valorisant et stimulant. Il y a dans ce domaine beaucoup de marge de progression pour nos entreprises", explique Valérie Denis, CSR advisor de Tempo-Team.

Privilégier le travail d’équipe serait aussi une solution. En effet, de nombreux employeurs et travailleurs se rejoignent sur le fait qu’il est nécessaire d’accorder plus d’attention à une meilleure collaboration entre générations sur le lieu du travail, en valorisant les ressources des aînés pour en faire des coaches pour les jeunes. Adapter le contenu du travail à l’âge des aînés et rendre possible un bon équilibre entre le boulot et la vie privée sont des initiatives positives, également évoquées comme facteurs de succès.

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