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Les stagiaires se font-ils pigeonner en Belgique?

Date de publication: 27 avr. 2017

Le stage, devenu un passage obligé dans de nombreuses études, permet à l’étudiant de valider son année. Pendant plusieurs mois, ce dernier effectue le même travail que les employés de l’entreprise - bien qu'il n'en ait pas les compétences. Le hic? Ils ne disposent pas des mêmes droits. Un problème que la France a tenté de régler, contrairement à la Belgique, explique le site d’infos newsmonkey.

> Voir aussi : Des stages en entreprise pendant les vacances

En Belgique, une convention signée entre l’étudiant, l’établissement scolaire et le lieu de stage permet à l’étudiant de bénéficier du statut de stagiaire, mais c’est tout, explique Maxime Mori, président de la Fédération des étudiants francophones.

Il n’y a aucune protection sociale qui existe pour les étudiants stagiaires en Belgique. Aussi, il n’existe aucune convention de stage type. Cela peut parfois poser des problèmes: il n’y a pas de conditions de lieu de travail, d’horaires ou de rémunération”, explique-t-il à nos confrères de newsmonkey. Des abus peuvent aussi avoir lieu, comme “travailler le week-end ou à pas d’heure, ou faire des choses qui n’étaient pas prévues dans le stage”. Le plus dérangeant dans tout ça? Le stagiaire ne touche pas un rond. 

> Quel est le stage idéal d’après les étudiants?

Il y a un défraiement qui peut être fait avec un remboursement des frais, comme le transport ou la nourriture. Mais ça reste aussi un travail fait et non rémunéré dans pas mal de cas”, explique Maxime Mori. Ces défraiements ne sont pas obligatoires. 

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Si tout n’est pas rose en France (certains abus existent également), les stages semblent néanmoins mieux encadrer: l’étudiant ne peut dépasser les 6 mois de stage, il obtient une rémunération de 523 euros dès le deuxième mois de travail, bénéficie de tickets restaurant si l’entreprise les utilise, est remboursé d’au moins la moitié des frais de transport et peut même obtenir des congés payés sous certaines conditions. 

Qu'attendre de la Belgique francophone dans ce dossier? La balle serait notamment dans le camp de Jean-Claude Marcourt (PS), le ministre de l’Enseignement supérieur, terminent nos collègues de Newsmonkey.

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