Rendre les métiers en pénurie plus attractifs
La Chambre a adopté jeudi la proposition de loi qui traduit le volet fiscal du jobs deal, l’accord de l’été 2018 du gouvernement Michel dont l’ambition était, après le soutien à la création d’emplois, de rendre plus attractifs les métiers en pénurie. Le CDH a voté avec la majorité, le reste de l’ex-opposition s’est abstenu.
Le texte consiste notamment en l’exonération à l’impôt sur les revenus de certaines primes régionales à la formation, l’extension de la réduction du coût salarial pour les travailleurs qui effectuent des prestations en équipe (ou du travail de nuit), à laquelle sont désormais intégrés les travailleurs qui effectuent des travaux dans la batellerie sous un régime dit de «navigation en système» et des réductions d’impôts complémentaires pour le travail supplémentaire.
Enfin, il propose une solution définitive permettant de valoriser quasi automatiquement dans le revenu net des bénéficiaires, la réduction d’impôts octroyée sur leur pension ou indemnité de maladie et d’invalidité. Les partenaires de l’ex-majorité suédoise ont toutefois rejeté au nom, notamment, du piège à l’emploi, un amendement socialiste visant à assurer aux chômeurs la même valorisation.
