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« Aux Hôpitaux Iris Sud, nous nous sommes mis au diapason de la crise »

Les Hôpitaux Iris Sud (HIS) constituent une structure hospitalière publique répartie sur 4 sites dans le sud de Bruxelles à Ixelles, Forest, Anderlecht et Etterbeek. Tous ces sites sont des établissements hospitaliers aigus, sauf celui d’Etterbeek-Baron Lambert, qui abrite une polyclinique et une unité chirurgicale de jour. C’est avec un personnel solidaire, du rire et de l’humanité que la structure hospitalière a traversé la crise.

Hopitaux Iris Sud

La recette du HIS pour traverser la crise : une solidarité renforcée, des équipes soudées et le rire ! © D.R.

Avec environ 900 patients suspectés ou testés positifs au Coronavirus, les Hôpitaux Iris (HIS) ont tourné à plein régime pendant la crise. 5 unités spécifiques Covid ont été déployées sur les 3 sites aigus tandis que les médecins ont continué leurs consultations à distance, tout en recevant les cas urgents. « Tout cela a pris beaucoup de place et d’énergie, cela a mobilisé beaucoup de gens. Les sites ont fonctionné comme une ruche où chacun avait un rôle important à jouer », explique le Dr Daniel Desmedt, Chef de service psychiatrie et psychologie aux HIS.

La mise en place du télétravail pour les collaborateurs dont les fonctions le permettaient (IT, communication, finance, secrétariat, RH, ingénieurs et architectes du service infrastructure, etc.), quant à elle, n’a pas demandé de véritables efforts. « Nous étions déjà prêts à lancer le télétravail de manière conventionnelle. Avec l’arrivée de la crise, il a été mis en place du jour au lendemain, une grande première pour le milieu hospitalier », confie Samiya Saïdi, DRH des HIS. Du côté des fonctions non télétravaillables, les employés ont été placés en dispense de service. Entièrement rémunérés, ils restaient chez eux, dans l’attente d’être appelés pour venir en renfort dans une unité Covid. Nombre d’entre eux ont spontanément proposé leur aide. Ainsi, aucun membre du personnel n’a été placé au chômage durant la crise. « Nous avons fait le choix de ne laisser personne sur le carreau au niveau financier », ajoute la DRH.

D’autres mesures ont également été mises en place pour accompagner le personnel de première ligne et les patients contaminés : psychologues et psychiatres ont intégré les unités Covid pour être présents auprès de ceux qui se sentaient isolés. Résultat ? Une solidarité renforcée, des équipes soudées et le rire comme arme redoutable. « Avoir de l’humour en ces temps de crise était important car cela apportait de la vie dans ce monde encore menaçant, où l’on côtoyait la mort », explique Daniel Desmedt, en souriant.

HIS

© Mme Samiya Saïdi, Directeur des Ressources humaines et le Dr Daniel Desmedt, Chef de service Psychiatrie. © D.R.

Un devoir de mémoire

La crise, c’est avant tout une expérience profondément humaine qui laisse des traces positives et d’autres plus douloureuses. Une lourde histoire dont l’établissement hospitalier veut se souvenir. « Nous réfléchissons actuellement à l’élaboration de lieux de recueillement pour que les gens de l’hôpital puissent se réunir informellement et pour que nous n’oubliions pas. »

« Dans ce genre de situation et de manière générale, l’hôpital public peut s’avérer être, pour certains, le seul lien avec la société. Il est important d’accueillir tout le monde, même les SDF et les sans-papiers. C’est une tradition chez nous », poursuit le chef de service. « La place de la relation dans les soins de santé est primordiale, c’est ce qui donne le sens à nos métiers », conclut-il.

Pendant le confinement, les RH ont reçu de très belles candidatures, des individus se sont révélés. Et vous, vous êtes-vous découvert une vocation pour le monde médical en cette période inédite ? Alors n’hésitez pas à postuler ! Les HIS sont à la recherche de nouveaux profils. 

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