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« Je pars travailler avec le sourire »

Rédigé par: Laurence BRIQUET
Date de publication: 31 mai 2022
Catégorie:

CNP

« Il y a également une certaine flexibilité. Si ça ne va pas dans un service, on peut nous trouver quelque part d’autre où aller » - Emmanuelle Turri, infirmière en psychiatrie.  

Travailler en psychiatrie n’est pas chose aisée quand on est infirmier ou infirmière. Pourtant, c’est ce qui a toujours attiré Emmanuelle Turri qui ne voudrait pas travailler dans un autre secteur. Il est vrai que son ancien lieu de stage avait tous les atouts pour la séduire…

Diplômée depuis fin janvier dernier, Emmanuelle Turri a été engagée mi-février au Centre Neuro Psychiatrique (CNP) Saint-Martin, à Dave (province de Namur). Il dispense des soins aigus en psychiatrie et accueille des personnes souffrant de difficultés psychiques. En fonction des pathologies, il propose des soins intensifs, de courte durée, en hospitalisation de jour ou complète. Ce lieu de travail, elle en rêvait depuis longtemps…

« J’ai fait mon premier stage en tant qu’étudiante à L’Oasis qui dépend du CNP Saint-Martin. C’est un service de mise en observation de psychiatrie aigüe. Ça m’a bien plu et j’ai, par la suite, redemandé un stage complémentaire de 6 semaines avec l’idée de faire mon TFE sur le sujet », explique-t-elle. Les éléments qui l’ont séduite sont nombreux. « C’est un tout. Je dirai d’abord la prise en charge des étudiants qui est, à mon sens, juste parfaite, aussi bien du côté du CNP que des référents étudiants de L’Oasis. De mon côté, j’aime vraiment la psychiatrie aigüe et la mise en observation. Dans l’unité où je travaille, je trouve que la prise en charge est top ».

Pour Emmanuelle, le métier d’infirmière, c’est une reconversion. « J’ai déjà travaillé dans d’autres secteurs avant et je vois bien qu’ici, le cadre extérieur est super agréable et qu’il y a une vraie cohésion d’équipe, une attention de la part du chef de service, une écoute et une structure autour de soi. Je me sens bien ici et je pars travailler avec le sourire », ajoute Emmanuelle qui reconnaît que son job n’est pas facile.

Turri Emmanuelle

« C’est un travail qui demande énormément de patience, de savoir écouter et de savoir être » - Emmanuelle Turri, infirmière en psychiatrie.

Prise en charge estudiantine

« C’est un travail qui demande énormément de patience, de savoir écouter et de savoir être. On offre une prise en charge qui est différente de ce qu’on trouve dans les autres services. Je crois qu’il faut cependant être bien dans ses baskets à l’extérieur du boulot si on veut être bien à l’intérieur ».

Parmi les éléments qui l’ont séduite, il y a aussi les conditions de travail. « Elles sont meilleurs qu’ailleurs, je pense. Il y a également une certaine flexibilité. Si ça ne va pas dans un service, on peut nous trouver quelque part d’autre où aller. Les conditions salariales sont aussi intéressantes et je garde un bon souvenir, je l’ai dit, de la prise en charge estudiantine : la responsable des étudiants à Saint-Martin est vraiment à l’écoute et change les étudiants de place s’ils ne se sentent pas à l’aise quelque part. Quant aux référents étudiants dans les unités, ils sont vraiment présents et à l’écoute ».

Enfin, l’infirmière se félicite de pouvoir, ici, concilier vie privée et vie professionnelle. « Ici, il y a toujours moyen de trouver un équilibre », conclut celle qui a des enfants.