«L’informatique est la colonne vertébrale des hôpitaux»

«L’informatique est la colonne vertébrale des hôpitaux»

La crise sanitaire a plus que jamais démontré la nécessité du digital dans le bon fonctionnement des organisations. Peut-être même davantage au sein des hôpitaux. Et le CHU UCL Namur l’a compris depuis longtemps. Son département informatique innove en permanence pour répondre aux enjeux du monde hospitalier.

«Quand on pense informatique, on pense ordinateurs ou logiciels, mais pas hôpitaux. Et pourtant, elle est au cœur du fonctionnement du secteur», affirme Sophie Leruth, à la tête du département informatique du CHU UCL Namur depuis bientôt 15 ans. Un département employant une cinquantaine  de personnes et divisé en plusieurs activités : infrastructure, support, recherche et développement. «Nous avons fait un important travail d’organisation pour englober et répondre à tous les enjeux de l’hôpital : qualité, sécurité, innovation, formations… Nous essayons aussi d’identifier les nouveaux métiers de l’informatique».

«Trouver un langage commun entre l’informaticien et l’utilisateur»

C’est dans ce contexte qu’une nouvelle mission s’est imposée il y a plusieurs mois, avant la crise sanitaire : celle de Customer Care. «L’orientation client est souvent source d’incompréhension. L’informatique et l’humain ont deux langages différents. Le Customer Care est là pour faire le lien. Il a pour but de rencontrer le client au plus près de ses besoins. Sans informatique, le prestataire ne peut pas effectuer son travail correctement. C’est un outil indispensable», poursuit Sophie Leruth.

Aux manettes du Customer Care depuis mars, Damien Florent est d’abord entré au service support du CHU, en novembre 2019. «Le département m’a parlé de ce projet de Customer Care et cela m’a directement séduit». Aujourd’hui, il se décrit comme un facilitateur de la communication entre le pan informatique et hospitalier. «Mon job, c’est d’arriver à mettre au grand jour le travail des informaticiens et d’arriver à faire la jonction entre le côté technique et les besoins du client, qu’il soit médecin, kinésithérapeute, ou issu du département RH ou administratif. Il peut avoir un interlocuteur privilégié pour expliquer son besoin au niveau digital. C’est l’humanisation de l’informatique». Alice Meynard, responsable du service social sur le site de Godinne, a pu s’en rendre compte au cœur de la crise sanitaire: «Nous avions reçu un don de tablettes, que nous souhaitions mettre à disposition des patients les plus isolés. Nous avons fait appel à Damien et son équipe pour tout mettre en place et y installer un logiciel. Ils y ont beaucoup réfléchi. Finalement, tout a été très efficace pour tout le monde, y compris pour les patients plus âgés, moins à l’aise avec la technologie. Il a simplifié, traduit ce langage informatique, et a été très impliqué dans le projet. Son équipe était consciente de l’importance de cette démarche. Un service top!».

Le département informatique du CHU UCL Namur reste en constante réflexion pour s’adapter aux évolutions de la technologie. Il offre actuellement un poste de chef de service infrastructure et est en recherche permanente de nouveaux talents. «Il y a des possibilités d’évolution en interne et c’est un lieu de travail où l’on se sent bien», explique Damien Florent. «Il y a de nombreux défis qui s’offrent à nous pour les années à venir, tant au niveau digital qu’humain. Nos informaticiens mesurent le côté intéressant des challenges du monde hospitalier. C’est un enjeu pour ceux qui aiment la technique et l’innovation», conclut Sophie Leruth.

Mélodie Voué

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« Quand on pense informatique, on pense ordinateurs ou logiciels, mais pas hôpitaux. Et pourtant, elle est au cœur du fonctionnement du secteur », affirme Sophie Leruth, à la tête du département informatique du CHU UCL Namur depuis bientôt 15 ans (ici en photo, le site de Godinne).

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Damien Florent, Customer Care.

 

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