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« La démarche ESG passe par une aide à la lutte contre la pauvreté »

Rédigé par: Laurence BRIQUET
Date de publication: 22 avr. 2022

Ethias - ESG

S’inscrire dans une économie durable et sociale, c’est une volonté de la compagnie d’assurances Ethias qui a, depuis quelques années, mis en place une démarche ESG (Environmental, Social and Governance).

Compagnie d’assurances belge, Ethias emploie aujourd’hui presque 2.000 collaborateurs. « La durabilité fait partie de l’ADN de l’entreprise et se retrouve dans tous les aspects de notre métier », explique Anja Vandeweyer, Head of corporate communication & sustainability chez Ethias. « Dès 2003, une vraie démarche en ce sens a été initiée par notre actuel CEO, Philippe Lallemand, avec notamment la mise en place d’un comité d’éthique paritaire, la volonté de déployer des actions concrètes, de sensibiliser les collaborateurs mais aussi de mesurer, pour la réduire, notre empreinte carbone. Si notre ‘’Brand Purpose’’ est aujourd’hui ‘’Ensemble, osons être humain’’, ce n’est pas le fruit du hasard » ajoute-t-elle.

Dans le cadre d’une démarche ESG (Environmental, Social and Governance), la compagnie d’assurances, qui adhère aux objectifs mis en place par les Nations Unies (ODD), a renforcé son équipe ESG qui passera bientôt à 4 collaborateurs. L’accent a été mis sur 3 axes : la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, la santé et le bien-être, ainsi que la lutte contre les changements climatiques, avec une ambition de ‘’net zero carbone’’ à l’horizon 2030. Et ceci se traduit à travers toutes les activités de l’entreprise. « Prenons la lutte contre la pauvreté : cela passe par notre politique d’investissement, un soutien financier important mais également par de la sensibilisation interne des gestionnaires à identifier les signaux qui montrent que des clients sont en difficulté (paiements tardifs…). Ils sont là pour aider et orienter afin d’éviter que ces personnes ne tombent dans la précarité. On veut aussi proposer des packages accessibles, ce qui ne veut pas dire de moindre qualité », poursuit Anja Vandeweyer.

Anja Vandeweyer

Anja Vandeweyer, Head of corporate communication & sustainability chez Ethias

Dynamisation des idées

Par ailleurs, cette année, l’entreprise a dégagé un budget de 450.000 euros pour des appels à projets pour lesquels quelque 18 CPAS ont été récompensés, sur plus de 100 projets introduits. L’idée étant, ici, de lutter, autant que possible, contre la pauvreté chez les jeunes.

Pour ce qui est de la consommation d’énergie, et donc son impact en CO2, l’entreprise s’est inscrite dans une démarche afin de la réduire. « On stimule, par exemple, l’usage du vélo, notamment avec le plan cafeteria, ou le carsharing, on réduit le « business travel », on a activé la transformation des véhicules de société en véhicules électriques… », poursuit Benoît Piret, Head Research & Development Human Ressources. « Au-delà de l’aspect vert, nous avons également la volonté de relancer un mouvement interne qui promeut la dynamisation des idées et l’esprit collaboratif ».

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le personnel de l’entreprise s’investit aussi très fortement dans la démarche. « Il y a, par exemple, un réel engouement pour le vélo. Nos parkings vélos sont régulièrement pleins. Nous devons d’ailleurs les développer davantage. On sent aussi, dans le choix des véhicules, et au-delà des voitures de société, qu’il y a un mouvement d’électrification de la flotte », note encore Benoît Piret.

Des valeurs qui vivent

Du côté des émissions, l’ambition d’Ethias est d’arriver à la neutralité carbone d’ici 2030 mais également de mesurer l’empreinte carbone de son portefeuille d’investissements, notamment par une présence dans la ‘’Belgian Association for Climate Change’’ (BACA), depuis l’an passé.

Enfin, pour ce qui est des valeurs de l’entreprise, si elles ont évolué au fil des ans, elles restent centrées autour de 4 éléments : l’engagement, l’enthousiasme, l’humain et la satisfaction du client. « Ce ne sont pas des mots, ce sont des valeurs qui vivent », ajoute Benoît Piret, prenant pour exemple les terribles inondations de juillet dernier. « Dans les jours qui ont suivi, nos équipes se sont mobilisées pour venir avec 5 bus, transformés en centres mobiles de crise, au plus près de la population pour l’aider dans les démarches administratives, mais aussi pour ravitailler les sinistrés et les volontaires », conclut-il.