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«La science et la santé sont au cœur de nos préoccupations»

Rédigé par: Julie Delcourt
Date de publication: 7 juin 2021
Catégorie:

Sciensano

Avec sa réputation médiatique actuelle, Sciensano a de quoi séduire et peut se vanter d’attirer de nombreux talents. Quoi qu’il en soit, c’est en misant sur le bien-être de son personnel et en étant cohérent avec sa mission de santé publique, que l’institut fédéral veut s’imposer en tant qu’employeur attractif.

Plus besoin de présenter Sciensano, l’institution fédérale scientifique de santé publique, qui notamment au travers d’un bilan chiffré journalier de l’état des lieux de la pandémie, remplit une mission de surveillance, au sens large, dans tous les domaines de la santé publique, humaine comme animale. «La science et la santé sont au cœur de nos préoccupations», avance Christian Léonard, le directeur général de Sciensano.

Fort de plus de 800 collaborateurs, l’institution ne cherche plus à se forger une réputation auprès du grand public, les médias s’en sont chargés: «Depuis plus d’un an, la crise a assuré notre publicité. Tout le monde parle de nous dans les journaux, à la télé et à la radio.

En 2020, nous avons recruté plus de 80 nouveaux collaborateurs. À chaque offre d’emploi, de nombreuses personnes postulent et cela dans tous les domaines d’activités et de compétences.»

Outre cette renommée, rester un employeur attractif au sein d’un marché concurrentiel demeure un défi pour l’institution, actuellement à la recherche de profils scientifiques. Pour ce faire, «nous mettons en évidence ce qui caractérise le plus Sciensano c’est-à-dire l’attention que nous portons à chaque instant à la santé des citoyens belges tout en défendant nos valeurs telles que la bienveillance, le respect de la personne ainsi que notre approche scientifique qui exige la neutralité, l’objectivité et l’intégrité.»

 

Un esprit sain dans un corps sain

Force est de constater que le bien-être est un point d’attention tout particulier chez Sciensano: «Nous sommes toujours à la recherche des meilleures conditions de travail possibles. Par exemple, prochainement, nous allons quitter nos anciens bâtiments pour aller dans de nouveaux, plus adéquats, mais en attendant nous entretenons les anciens afin qu’ils soient un lieu agréable de travail.»

En fait, tout est question de cohérence avec l’adage défendu par l’institut: «One world one health».

«Nous veillons à ce que la nourriture consommée soit de bonne qualité et nous nous intéressons tout particulièrement à la mobilité, à la façon dont nos collaborateurs et nos collaboratrices se rendent au travail», explique le directeur. Ainsi, Sciensano essaye de promouvoir au maximum la mobilité douce: vélos électriques, remboursement intégral de tous les déplacements en transports en commun, promotion du co-voiturage, minimisation des déplacements entre les sites, etc. Toujours dans cette optique, tout un club de sport, avec une série d’activités sportives en tous genres et pour tous les niveaux, est libre d’accès pour l’ensemble du personnel. «Nous voulons coller au mieux avec notre image d’institution de santé publique: un esprit sain dans un corps sain pour toutes et tous car c’est ensemble que nous y parviendrons.»

En outre, sensibiliser à la santé passe, selon Christian Léonard, par le respect des uns envers les autres. «La façon dont on dit bonjour le matin, dont on regarde les gens, cela peut créer de la lumière. Nous pouvons être la lumière de quelqu’un toute la journée. Et ce ne sont pas de vains mots, tout le monde peut le faire, chacun est responsable de l’ambiance de travail qu’il crée.» Un bon environnement est source de bonne santé.

Christian Léonard

Christian Léonard, Directeur général de Sciensano

«Une politique la plus humaine possible»

En vue de fournir un bon équilibre vie privée/vie professionnelle, Sciensano veille par ailleurs à alléger la charge de travail et fournit une aide à domicile en termes d’ergonomie. «Notre service RH est très actif, il propose un suivi du personnel en télétravail et un psychologue est aussi disponible au besoin.»

D’autres initiatives ont également été déployées dont le lancement d’une académie de formation: l’objectif est d’identifier tous les besoins de formation dans l’institution quels que soient les niveaux et domaines d’activités des collaborateurs. Un plan de mobilité qui tient compte de la future manière de travailler fait l’objet d’une réflexion approfondie au sein d’un groupe de travail: «Nous pensons notamment à acheter des vélos et à louer des places de parking en dehors de Bruxelles pour favoriser les déplacements en transport en commun.»

«Toutes ces initiatives pourront être mises en place lorsqu’un retour à la normale sera envisageable. Néanmoins, nous essayons de ne pas les rendre trop rigides, il faut plutôt une politique ad hoc, qui corresponde à chaque collaborateur. Elle doit être la plus humaine possible», conclut Christian Léonard.

 

 

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