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« La transition écologique, chez nous, ce n’est pas un discours, c’est un engagement »

Rédigé par: Laurence Briquet
Date de publication: 22 avr. 2022

IBA

Quand on a la chance de pouvoir influer sur le développement durable, c’est important de le faire. Cette philosophie, elle est partagée par un des leaders mondiaux dans son domaine et qui entend œuvrer, au quotidien, pour une approche qui prend en compte les employés, les clients, les actionnaires, l’entreprise mais aussi l’environnement.

Installée à Louvain-la-Neuve, IBA développe des équipements pour le diagnostic et le traitement du cancer. Elle est un des leaders mondiaux en protonthérapie et fait de son engagement pour le développement durable une de ses priorités. « Il est ancré dans les fondements de l’entreprise. Il y a 36 ans, quand Yves Jongen, son fondateur, de par sa personnalité (c’est un scientifique de haut vol), avait déjà une vision moderne du rôle de l’entreprise dans le tissu économique et social », explique Frédéric Nolf, responsable des Ressources Humaines chez IBA

« Avant de créer IBA, il était responsable du laboratoire du cyclotron de l’UCL. Après un séjour aux Etats-Unis, il a eu envie de créer son entreprise et alors que ça aurait probablement été plus simple de la lancer dans la Silicon Valley, il a choisi de le faire en Belgique, de faire un ‘’gift back’’ à son pays et que les emplois y soient localisés. Ce fut encore le cas en 1997 quand, après une tentative d’acquisition par des Canadiens, le management et les employés ont décidéde racheter l’entreprise pour l’ancrer en Belgique. Philippe de Woot, par exemple, notre ancien président et professeur à l’UCL, était, lui aussi, un pionnier dans la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) et promoteur d’un capitalisme responsable », poursuit-il.

Frédéric Nolf, IBA

Frédéric Nolf, responsable des Ressources Humaines chez IBA

Mesurer les progrès

L’année passée, IBA a été certifiée B Corp pour son engagement social et environnemental. « Nous avons été une des premières entreprises cotées en bourse à l’obtenir. Il y a un réel engagement derrière. Cela permet de mesurer nos progrès et de fixer nos targets pour les 3 prochaines années », poursuit Olivier Lechien, responsable de la communication. « Je pense que, du côté du personnel, il y a une grande volonté d’y contribuer et une fierté pour ce type d’engagement. Le personnel travaille dans une entreprise où il y a une clarté au niveau des intentions, avec de l’innovation au service de tous ». Est-ce un atout pour attirer la jeune génération ? « Pour moi, les jeunes talents n’ont plus envie de travailler dans un système où ils ne se retrouvent plus. Que nous cherchions à améliorer notre sustainability, ça fait partie de l’image identitaire d’IBA, cela se sait, cela se voit. Nous ne cherchons pas à l’instrumentaliser. Si nous sommes labellisés B Corp, ce n’est pas pour le prestige mais parce que c’est le rôle de chaque entreprise d’essayer de réduire son impact. Quand on a la chance de pouvoir influer sur le développement durable, c’est important de le faire », ajoute le responsable RH. L’entreprise a 45 projets à développer sur 2022 et 2023 pour améliorer sa durabilité et devenir encore plus conforme à ce qu’elle souhaite être.

Olivier Lechien, IBA

Olivier Lechien, responsable de la communication chez IBA

Eco-design

Si son ‘’core business’’ (le traitement du cancer) a déjà un impact positif sur la société, IBA entend pousser encore plus loin son engagement vert. 

« Notre nouvelle usine, née il y a 2 ans, est une usine pour les générations futures. 

On mise beaucoup, par exemple, sur l’éco-design en formant nos développeurs à réduire la consommation d’énergie dès la production du produit, pour avoir moins de consommables et une plus longue durée de vie. 

La transition écologique, chez nous, ce n’est pas un discours, c’est un engagement », conclut Frédéric Nolf.