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Les sociétés veulent offrir aux employés un environnement flexible

Date de publication: 30 juil. 2018

Pour faciliter le quotidien de leurs collaborateurs, certains employeurs sont prêts à investir. Notamment via une plateforme comme Bsit, fondée par Dimitri De Boose. Un service pour les parents actifs qui cherchent des personnes de confiance pour s’occuper de leurs bambins.

bsit

Bsit, en quelques mots ?

On a commencé il y a deux ans et demi. La femme de mon associé dans une autre start-up rencontrait tout le temps des problèmes de baby-sitting. On a réfléchi ensemble et on a lancé l’application uniquement pour Bruxelles d’abord, c’était en 2015. L’idée est de trouver un/une baby-sitter de confiance en deux clics. On voit les personnes recommandées par les autres utilisateurs, mais aussi l’endroit où elles se trouvent. L’objectif est que la/le baby-sitter ne vive pas trop loin, histoire que les parents ne doivent pas la/le reconduire chez elle/lui. C’est la partie géolocalisation de Bsit. Et le concept a pris tout de suite ! On s’est alors rapidement tourné vers la Wallonie et la Flandre.

Quelle a été l’évolution de l’application ?

En deux ans et demi, on a évolué sur trois axes. Au niveau géographique d’abord : on est implanté, en plus de toute la Belgique, au Luxembourg, au Pays-Bas et en France. Au total, en plus des particuliers qui utilisent l’application, on travaille avec une quarantaine d’entreprises qui représentent 50.000 employés. Ensuite, sur l’axe des services disponibles : avant, on proposait juste des baby-sittings, mais on a demandé au public ce qui lui manquait. Aujourd’hui, on a notamment mis en place un service de garde après l’école : le/la baby-sitter va chercher les enfants à l’école, s’occupe du bain, des devoirs, etc., ce qui permet aux parents de pouvoir vraiment profiter de leurs enfants quand ils rentrent du travail plus tard. Il y a d’ailleurs un système qui permet de trouver des « co-familles » pour se partager des gardes de nounous et ainsi réduire les coûts. C’est-àdire que deux familles qui ont un ou deux enfants vont se mettre en contact pour que la nounou s’occupe de tous les enfants en même temps, et ainsi diviser les frais par deux. C’est un système très courant dans les grandes villes de France où il y a souvent de gros manques de crèches.

Pourquoi pensez-vous que le concept intéresse autant les employeurs ?

Parce que les entreprises veulent de plus en plus offrir un environnement flexible à leurs employés. De plus, les entreprises sont séduites par l’image innovante que ça renvoie de proposer un service aussi connecté et numérique. Aujourd’hui, les entreprises sont obligées d’innover et de se mettre à l’ère numérique, y compris au niveau RH, pour ne pas avoir de souci à l’avenir. Et puis les employés les plus jeunes sont toujours en recherche de solutions très numériques.

Un leitmotiv qui plaît aussi aux entreprises pour simplifier la vie de leurs collaborateurs…

Oui. L’idée d’un partenariat avec une société, c’est qu’elle propose Bsit à tous les employés, c’est-à-dire l’accès à la plateforme, avec une application qui se pare alors des couleurs de l’entreprise. Mais les commandes de baby-sitter sont bel et bien payées par les parents : c’est l’accès à la plateforme qui est pris en charge par l’employeur. Dans ce cadrelà, ce sont surtout les gardes après l’école et les baby-sittings traditionnels qui sont demandés. Et puis, au-delà du côté purement pratique, l’application permet aussi une cohésion sociale au sein de l’entreprise. Non seulement on suit les recommandations des collègues et leurs expériences, mais Bsit en entreprise permet aussi que les enfants d’employés qui sont plus grands se proposent pour garder les enfants plus jeunes des collègues de leurs parents. Au sein d’une même entreprise, il y aura donc les parents des enfants à garder, mais aussi des baby-sitters.

Quels sont les projets ?

On travaille en ce moment sur un principe de garde-malade, qui permettra de mettre les parents en relations avec des gardes-malades professionnels, reconnus et en lien avec un organisme. Et l’objectif, à terme, sera qu’une partie des frais soit prise en charge par les employeurs, un peu comme une assurance hospitalisation. C’est un gros challenge.

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