« Nous faisons appel aux passionnés de motos »

Obligatoire depuis de 1er janvier dernier pour les motos (en cas de revente ou de sinistre), le contrôle technique tire un premier bilan, après 6 mois, et cherche à engager de nouveaux collaborateurs, passionnés d’automobile mais aussi de motos.

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Depuis le 1er janvier dernier, le contrôle technique est désormais obligatoire pour les motos, en cas de revente ou après un accident. « Cela a évidemment été de gros préparatifs au niveau de la formation des collaborateurs et de l’équipement des stations. C’était aussi nouveau sur le plan de la réglementation », explique Fabrice Travaglianti, directeur RH chez Autosécurité. « On a connu un pic de fréquentation les deux premiers mois puis c’est tout doucement redevenu dans la norme. Les inspecteurs prennent évidemment ça à cœur même si c’est relativement nouveau pour eux », ajoute-t-il.

Mais qui sont ces inspecteurs motos ? « Ce sont des inspecteurs classiques, qui s’occupent donc des voitures et des camions, mais ils ont, en plus, le permis A et sont surtout des motards pratiquants et des passionnés de motos ». L’Autosécurité cherche d’ailleurs à en engager de nouveaux. « Depuis 2 ans, nous recrutons constamment. Nous devons renforcer nos équipes afin de permettre aux plus expérimentés de prendre part au contrôle motos. Pour cette dernière, il faudra ensuite passer une formation théorique et pratique de plusieurs jours, notamment sur la réglementation et les points de contrôle mais il faut surtout être passionné car on s’adresse à un public de passionnés avec lequel il y a besoin d’entrer en contact et de parler moto », poursuit le directeur RH. Du côté des diplômes requis, l’activité étant régie par un arrêté royal, elle exige de détenir un certificat d’études secondaires supérieures (CESS) dans un domaine de la mécanique automobile.

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Mission première

Aux yeux du grand public, le contrôle technique fait souvent figure de corvée. Pourtant, il peut aussi se montrer attractif, sur le plan professionnel. « C’est clair que, dans l’esprit du grand public, elle est vue comme une contrainte. Or, comme pour le permis de conduire, la mission première est la sécurité routière. On doit s’assurer que les véhicules sont en état d’être sur la route. Quand vous confiez vos enfants à un bus scolaire, par exemple, vous n’avez pas envie que les amortisseurs soient cassés. C’est comme quand on octroie le permis de conduire à une personne : on lui donne la permission de conduire mais c’est la sécurité avant tout », note encore Fabrice Travaglianti.

Avancées technologiques

Aujourd’hui, le groupe Autosécurité emploie 750 collaborateurs dans les 25 stations (dont 6 qui contrôlent les motos) et 11 centres du permis de conduire. « Chaque station ou centre a sa propre ambiance mais ça reste, quelque part, très familial. Tous nos équipements sont régulièrement mis à jour tout comme notre matériel informatique, notamment pour nous adapter aux avancées technologiques, qu’elles concernent les voitures électriques ou l’électronique de plus en plus présente dans les véhicules. C’est ça qui est aussi intéressant pour des personnes passionnées de mécanique, c’est une occasion de travailler dans un environnement très au point sur le plan technologique. Nous cherchons, de notre côté, des collaborateurs motivés, fiables, avec l’envie d’apprendre et de s’investir dans une mission de sécurité routière et qui sont aussi des passionnés d’automobile. Nous sommes également attentifs à l’équilibre vie professionnelle/vie privée, travaillons sur une semaine de 4 jours (36 heures) et le télétravail est autorisé pour la soixantaine de personnes qui travaillent dans les services administratifs. En ce qui concerne la distance entre le lieu de travail et le domicile, nos sites sont proches de nos clients et donc de nos collaborateurs d’un point de vue géographique », conclut le directeur RH.

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Fabrice Travaglianti, directeur RH chez Autosécurité

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