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« Nous travaillons avec des outils et des technologies qui évoluent constamment »

Date de publication: 27 sept. 2021
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CHU UCL Namur

Le métier de technologue en Imagerie médicale est peu connu du grand public. Il s’agit pourtant d’une profession moderne qui n’a de cesse d’évoluer. Sur le site de Sainte-Elisabeth (CHU UCL Namur), le service d’Imagerie médicale combine technologie et qualité du service offert aux patients.

« Le métier de technologue en Imagerie médicale est très peu connu », affirme Didier Vandeput, technologue en chef du service d’Imagerie médicale sur le site de Sainte-֤Elisabeth du CHU UCL Namur. Et pour cause : une pénurie du personnel liée au manque d’écoles en Fédération Wallonie Bruxelleset un manque de connaissance généralisé auprès des patients qui, souvent, lorsqu’ils se rendent dans le service pour réaliser une radio, estiment avoir à faire à un médecin ou un infirmier et non à un technologue.

Pourtant, il y a de quoi (re-)valoriser la profession : celle-ci implique de maîtriser des compétences techniques, tout en répondant aux impératifs du matériel d’imagerie, qui n’a de cesse d’évoluer. « Nous travaillons avec des outils et des technologies qui évoluent constamment, il est donc très important d’assurer un suivi et un développement de l’ensemble des compétences des membres de l’équipe. La formation continue est primordiale », explique Thomas Solot, technologue en chef adjoint du service d’Imagerie médicale sur le site de Sainte-֤Elisabeth du CHU UCL Namur. « Le métier implique un très grand apprentissage, une fois diplômé, il faut encore apprendre sur le terrain. Par exemple, pour maitriser l’ensemble des examens en IRM (Ndlr : Imagerie par Résonance Magnétique), il faut compter encore un an de formation », complète Didier Vandeput. Le technologue en Imagerie médicale continue à entretenir ses connaissances en suivant des formations continues à raison d’au moins 2 jours par an.

Didier Vandeput, chef du service CHU

Didier Vandeput, technologue en chef du service d’Imagerie médicale sur le site de Sainte-֤Elisabeth du CHU UCL Namur

Combiner technologie et qualité du service

Salles de Radiologie, scanners high tec, IRM, salle d’échographie, Sénologie, etc. le service d’Imagerie médicale de Sainte-Elisabeth est équipé des dernières technologies de pointe pour garantir le meilleur diagnostic aux patients. Car, être technologue ne consiste pas seulement à prendre des clichés, comme le pointe le technologue en chef : « Dans notre métier, il n’est pas seulement question d’acquisition, mais aussi de programmation. Nous veillons à avoir la meilleure incidence avec le moins de dose possible pour avoir une qualité de diagnostic suffisante. Notre objectif est de réaliser un examen de qualité optimale tout en délivrant de moins en moins de rayons X et donc de moins irradier le patient. »

Entre fournir un service de qualité et être à la pointe de la technologie, la profession demande aussi un bon esprit d’équipe et de la motivation. « C’est en travaillant en cohésion que l’on peut fournir le meilleur examen possible et s’assurer d’évoluer dans de bonnes conditions. Nous sommes une grande équipe », se félicite Thomas Solot.

On le voit, l’imagerie médicale est un domaine des soins de santé qui a de quoi rivaliser avec tous les autres secteurs d’avenir et /novateurs. La salle de scanners du service d’Imagerie médicale de Sainte-Elisabeth s’est d’ailleurs déjà dotée d’outils derniers cris : l’intelligence artificielle et la reconstruction itérative pour permettre de voir davantage en irradiant moins. « Les besoins sont tels que les services d’Imagerie médicale des hôpitaux doivent se montrer concurrentiels les uns par rapport aux autres. Avoir un attrait scientifique et développer la technologie font partie de notre ADN au CHU UCL Namur », conclut Didier Vandeput.

Il existe plusieurs évolutions de carrière possibles dans le métier de technologue telles que la formation de cadre de santé et le master en santé publique.

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