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«On apprend une grande partie du métier chez nous»

Rédigé par: Laurence Briquet
Date de publication: 4 févr. 2022
Catégorie:

stib

Dans une entreprise de transport public, il n’y a pas que le transport de personnes qui soit au cœur de l’activité quotidienne. De construction, il en est aussi question dans des projets transversaux, qui peuvent aller de la rénovation d’un dépôt historique à la création d’une sous-station électrique, et qui mobilisent de nombreux profils parfois très différents.

La STIB, la Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles, emploie un peu plus de 10.000 travailleurs dans le secteur des transports publics mais ce que l’on sait peut-être moins, c’est que l’entreprise dispose d’un département «Infrastructures» qui emploie une série de métiers techniques et de la construction et qui, comme tout le secteur, est confronté à des pénuries de main-d’œuvre. «Ce département s’occupe de la maintenance des infrastructures mais aussi d’initier de nouveaux projets», explique Stéphane Huart, Manager System Integration, Infrastructure à la STIB.


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Stéphane Huart, Manager System Integration, Infrastructure à la STIB.

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Projets transversaux

«Il y a des projets de petite envergure qui concernent du renouvellement, de la mise à niveau ou même la construction de petits locaux. Nous avons des infrastructures classiques comme des bâtiments pour nos agents ou notre matériel qu’il faut rénover mais nous travaillons aussi sur des projets transversaux qui peuvent aller de quelques millions à plusieurs dizaines de millions d’euros. Je pense, par exemple, au nouveau dépôt électrique de Neder-Over-Heembeek, près de l’hôpital militaire, avec beaucoup d’innovations et de nouvelles contraintes, mais aussi à des rénovations lourdes comme le dépôt historique près de la Gare du Midi ou encore des sous-stations électriques et des lignes ferroviaires. Sur de gros projets comme celui du tram de Neder-Over-Heembeek, on coordonne les équipes de différents départements et parfois, nous travaillons avec des acteurs extérieurs comme la Région ou Beliris sur certains projets.

Il arrive qu’on amène simplement un apport technique. Il faut que chacun trouve son rôle en fonction de ses compétences», ajoute-t-il.

Sans compter l’intérêt du challenge «technique» que représentent de tels projets qui mobilisent de nombreux corps de métiers. «Quand on crée un nouveau bâtiment, on doit réfléchir à la manière optimale de le faire tourner. Si on prend un dépôt électrique, on doit prendre en compte que les véhicules vont tous charger pendant la même période, à savoir la nuit, se poser la question de savoir quelle puissance ils vont utiliser quand ils vont arriver tous en même temps…

Tout cela, ce sont des challenges pour les équipes et des questions que nous nous posons au département Infrastructures».

Pas de parcours typique

Son département est, du coup, en recherche de multiples profils. «On cherche à engager des ingénieurs électromécaniciens ou bâtiments et des ingénieurs architectes mais aussi des architectes, des urbanistes et des bacheliers techniques (construction, architecture paysagère, électricité…). Il n’y a pas de parcours type pour les métiers du rail, on apprend une grande partie du métier chez nous», argumente Stéphane Huart, précisant qu’il y a beaucoup à apprendre sur le terrain.

«Les ingénieurs systèmes, par exemple, vont davantage vers le secteur industriel mais c’est un profil que nous recherchons également pour suivre la partie technique de nos projets de bout en bout. Ainsi, quand on arrive chez nous, il y a pas mal à faire pour développer ses connaissances: ça fait partie de la beauté de la mission», conclut-il.

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