« Qu’est-ce que vous faites dans la vie ? ». Trois façons de répondre quand vous êtes sans emploi
« Qu’est-ce que vous faites dans la vie ? », voilà une question banale pour commencer une conversation en société. Et pourtant, cette question peut s’avérer très embarrassante si vous venez de recevoir votre C4 ou si vous avez récemment démissionné et que vous êtes à la recherche d’un nouvel emploi. Voici 3 façons de sortir votre épingle du jeu et d’éviter de vous lancer dans des explications que vous n’avez ni l’envie ni l’obligation de donner.
Vous pensez : « J’ai perdu mon emploi et je ne veux pas en parler »
Dites : « Je suis en période de transition – et vous, que faites-vous ? »
Vous n’avez pas forcément envie de parler du fait que vous êtes au chômage avec tout le monde. Vous avez peut-être été licencié(e) récemment, vous avez démissionné d’un boulot qui vous poussait au burn-out ou vous avez dû renoncer à une superbe opportunité pour des raisons personnelles.
Instinctivement, vous pourriez penser qu’une réplique évasive (du genre : « mon entreprise est en pleine restructuration ») montre que vous avez répondu à la question mais que vous n’avez pas envie de vous attarder sur le sujet. Toutefois, votre interlocuteur pourrait en déduire qu’il doit au contraire approfondir la question, pour ne pas passer grossièrement à autre chose.
Avec un « je suis en période de transition », en principe, vous coupez court à toute discussion. Vous livrez trop peu d’informations pour que vous interlocuteur puisse rebondir sur le sujet. Par ailleurs, en ajoutant immédiatement « et vous, que faites-vous ? », vous changez tout de suite l’objet de la conversation : c’est à votre interlocuteur de parler de lui à présent.
Vous pensez : « Je cherche activement un emploi dans mon domaine – vous connaissez quelqu’un ? »
Dites : « J’ai été architecte d’intérieur pendant dix ans. »
Lorsque vous rencontrez quelqu’un d’intéressant, il peut être tentant de lui faire immédiatement savoir que vous cherchez un emploi, ou même de lui demander carrément s’il n’a pas de relations ou d’infos sur un poste vacant. Mais vous devez vous rendre compte que cette personne ne vous connaît pas, qu’elle ne se sentira pas forcément concernée par votre cause et qu’elle sera pas mal à l’aise à l’idée de vous offenser en vous éconduisant.
Il est très mauvais de commencer une conversation en demandant un service. Vous devriez plutôt essayer d’établir une relation sincère avec votre nouveau contact et de gagner sa confiance.
La meilleure stratégie consiste à évoquer votre domaine d’activité. Vous mettrez ainsi l’accent sur votre expérience et vous pourrez éventuellement aborder quelques grandes réalisations. Vous pourrez également juger si votre interlocuteur a des relations dans le milieu. S’il répond « euh, SEO ça veut dire quoi ? Vous savez, internet et moi ça fait deux », et que vous êtes ICT, vous pouvez laisser tomber. En revanche, s’il dit « ah, mais mon cousin a une boîte en informatique, elle décolle bien ! », vous pouvez essayer d’approfondir.
Vous pensez : « J’ai besoin d’un emploi, mais je n’ai aucune idée de ce que je recherche précisément. »
Dites : « J’aime beaucoup les médias sociaux et travailler avec les gens. Je cherche quelque chose qui me permettrait de combiner ces deux centres d’intérêt. »
Vous pourriez penser que si vous dites que vous êtes ouvert(e) à tout, vous donnerez l’impression d’être flexible. En réalité, vous passerez plutôt pour quelqu’un de perdu, qui ne sait pas très bien ce qu’il/elle veut. Votre interlocuteur ne saura pas comment vous aider (il ne peut pas non plus vous présenter à toutes ses relations). Il pensera par ailleurs que vous n’êtes pas sérieux(/se) au sujet de votre carrière.
Essayez plutôt de placer vos aspirations dans un cadre général : travailler dans un labo, travailler dans le social, travailler dans l’humain, travailler de façon autonome, etc. Votre interlocuteur aura d’emblée plus de matière pour rebondir et éventuellement vous orienter.
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