25 ans de carrière et toujours autant de motivation
Postuler chez Sibelga, c’est rejoindre des projets innovants et s’assurer de nombreuses possibilités de carrière. Découvrez le parcours de Koenraad Selleslagh, employé depuis 25 ans chez Sibelga.
C’est en 1995 que Koenraad est engagé chez Sibelga. Il commence directement au service Travaux clients où il assure les raccordements en électricité. À l’époque, Sibelga est une entreprise qui n’a plus engagé depuis plusieurs années. De nombreux contremaîtres vont bientôt partir à la retraite. En plus de son diplôme A2 en électromécanique spécialisation automatisation-robot, Koenraad décide donc d’obtenir un graduat, condition indispensable pour évoluer dans son service. Il reprend une formation en électromécanique à Louvain et réussit son bachelier. Il devient alors conducteur sur différentes communes. En pratique, il rencontre les clients pour écouter leurs demandes et élaborer un projet pour les réaliser. « Tu les mets aussi au courant des solutions techniques parce qu’ils ne connaissent pas toujours tout ce que nous faisons. » explique-t-il. Ensuite, il détaille ce projet sur papier, fait une offre et dès que le client a payé, des entrepreneurs sont envoyés sur le chantier.
Depuis un an, Koenraad est devenu responsable travaux clientèle et s’occupe des petits travaux. En tant que responsable, il gère donc maintenant une grosse équipe. Pour lui, c’est un nouveau défi : « Avant, j’avais trois surveillants qui travaillaient pour moi. Bien sûr, j’avais beaucoup de contacts avec mes collègues mais c’est différent, ils ne travaillaient pas pour moi. Ici, j’ai une vingtaine techniciens et ce n’est pas toujours facile. Il faut s’adapter aux différents caractères. Mais c’est pour ça que j’ai accepté cet emploi. J’aurais encore pu rester 15 ans dans la même fonction parce que ça me plaisait mais il n’y a pas de challenge. Ici, je dois apprendre de nouvelles choses, c’est intéressant. »
S’occuper du management est nouveau pour Koenraad mais il a déjà de l’expérience dans la gestion humaine grâce à ses 25 ans de carrière au service client. Dans ce service, il faut pouvoir satisfaire les demandes des clients même quand leurs envies ne correspondent pas aux plans du réseau ou aux normes de sécurité. Il s’agit de négocier pour leur faire entendre raison. En tant que conducteur de travaux, il a été amené à travailler sur des chantiers très variés et donc à rencontrer une grande variété de personnes. « Une partie du travail consistait à réparer ou remplacer les branchements vétustes. Souvent, ce sont donc aussi des maisons vétustes avec des personnes assez pauvres ou même des squatteurs. Et puis deux minutes après, je peux aller dans le loft hors de prix d’un client. J’ai rencontré un peu toutes les classes sociales. C’est ça qui est intéressant. Il faut s’adapter. Après un certain temps, j’ai acquis une vraie connaissance des gens. »
Koenraad Selleslagh, employé depuis 25 ans chez Sibelga
Bruxelles, smart city
Koenraad est également la personne de référence en matière de bornes de recharges pour véhicules électriques. En effet, il s’est occupé avec Bruxelles Mobilité et PitPoint, la société qui place les bornes, de définir un plan d’implantation des bornes de recharge. En tant que représentant de Sibelga, il amène son expertise technique et sa connaissance du réseau au projet. « S’il y a un ilot où ça serait bien d’avoir une borne de recharge, je suis là pour vérifier si c’est possible techniquement. S’il n’y a pas de câble à cet endroit, je propose un autre lieu parce que, bien sûr, ouvrir le trottoir et tirer un nouveau réseau de câbles juste pour placer une borne, c’est beaucoup trop cher. »
Ce projet comme beaucoup d’autres a pour objectif de faire de Bruxelles une Smart City, une ville intelligente. C’est le but de Sibelga à long terme. Le gestionnaire de réseau propose entres autres au consommateur et aux communes de contrôler leurs dépenses énergétiques, de rejoindre des communautés d’énergie mais aussi de s’allier avec des producteurs plus verts.
« Grâce aux compteurs smart, on peut utiliser les voitures électriques en charge comme sorte de batteries pendant les pointes de production. On peut aussi vérifier où en est la production d’énergie et la rendre moins chère en journée quand elle est peu utilisée. » À l’inverse, à 17h quand tout le monde rentre à la maison, lance ses appareils électriques et allume la lumière, Sibelga pourrait augmenter le prix de l’énergie pour encourager les gens à consommer à des moments différents. Le but de Smart City c’est vraiment de faire adhérer consommation et production pour éviter les pics de consommation et ainsi s’assurer d’avoir assez d’énergie pour tout le monde. En effet, Koenraad tient à le souligner, les pénuries d’énergie entraînées par les pics de consommation sont des problèmes réels auxquels Sibelga doit faire face.
Ces réflexions sur de nouvelles façons de consommer et l’investissement dans de nouvelles technologies sont vues d’un bon œil par Koenraad. « Quand j’ai commencé chez Sibelga, le compteur était rudimentaire et maintenant ça a évolué en termes d’informatique et d’électronique. Aujourd’hui, des communes avec des compteurs smart peuvent vérifier leur consommation d’énergie dans tous leurs bâtiments comme des écoles et ainsi analyser où elles perdent de l’argent et peut-être isoler en conséquence etc. Avec cette part d’informatique dans les compteurs, ça devient beaucoup plus facile de contrôler sa consommation. » Les consommateurs ont, eux aussi, la possibilité de contrôler leur consommation énergétique à tout moment en connectant leur ordinateur au compteur. Ainsi, ils prennent conscience de la consommation réelle de leurs appareils. Ces compteurs appelés Smart Metering représentent environ 5% des compteurs du réseau bruxellois mais à terme, Sibelga a pour objectif de les généraliser sur le réseau.
Smart City vise aussi à développer les communautés énergétiques. Ainsi, un projet est en cours à Forest où un particulier qui a des panneaux photovoltaïques peut revendre son excédent de production à ses voisins. De même avec les cogénérations ou des moteurs thermiques, une personne qui a besoin de plus d’eau chaude que d’électricité peut vendre son excédent d’électricité au réseau ou à ses voisins. Une bonne façon pour ne pas perdre d’énergie. « On sent vraiment qu’il y a beaucoup de personnes qui ont envie de rejoindre ce genre de projet plus écologiques » commente Koenraad.
Sibelga, employeur bruxellois qui soutient ses employés
Au début de sa carrière, Koenraad travaillait principalement au sein des communes flamandes du réseau de Sibelga comme Grimbergen ou Vilvoorde. En tant que néerlandophone, c’était plus simple pour lui. Quand ces communes ont quitté le réseau bruxellois, il est devenu conducteur de Molenbeek, Berchem Sainte-Agathe et Forest. Malgré ce changement, il ne considère pas la barrière de la langue comme un problème. Au fil des années, il a appris à maitriser les mots techniques en français et est aujourd’hui assez bilingue que pour faire son travail efficacement. Il considère Bruxelles comme une ville riche sur le plan professionnel : « J’ai bossé en Flandre mais dans les petits villages, ce sont toujours les mêmes projets, c’est répétitif. Alors que si des choses doivent se mettre en route, c’est d’abord à Bruxelles qu’on les teste. » se réjouit-il.
Au-delà de la capitale, ce sont bien les valeurs de Sibelga qui ont attiré Koenraad il y a 25 ans. « J’ai aussi fait le choix de venir chez Sibelga parce qu’avant je travaillais dans l’industrie automobile où la quantité primait. Ici, le plus important c’est d’abord la sécurité des techniciens et des clients. Ensuite, on privilégie la qualité du travail et puis seulement on fait attention à la quantité de production. Tout le personnel de l’entreprise le sait et ça se voit. Par exemple, une fois on a eu un incident de gaz et tout le monde s’est mobilisé pour venir aider, même ceux qui étaient en congé. » S’entraider semble essentiel au sein de l’entreprise. Quand un travailleur traverse une période compliquée, il peut compter sur le soutien de ses collègues et de ses responsables. Koenraad l’assure, il n’est pas juste un numéro, son employeur met l’humain au centre de son activité.
Cette cohésion est renforcée par les nombreuses activités organisées pour et par le personnel. Ainsi, il y a un groupe chargé d’organiser des fêtes. On retrouve également un concours de mini-foot, d’autres groupes de sport ou encore un « bon restaurant ». Le service de formation interne est également très performant et propose une certaine variété dans les offres de cours. Au-delà des aspects techniques du métier, il est également possible de suivre des cours de langue ou une formation en premiers secours. Dans ce cas, le service invite des formateurs extérieurs comme les pompiers. Et puis comme le parcours de Koenraad et celui de ses collègues l’illustre, Sibelga s’assure d’offrir des possibilités de carrière à ces employés pour qu’ils continuent à relever des défis et à aimer leur travail au quotidien. Koenraad conclu : « Chez Sibelga quand on fait bien son boulot, on sent que c’est apprécié. »