Passer au contenu principal

41 % des Belges ont peur de perdre leur travail

Date de publication: 20 juin 2013

Le taux de chômage dans l’Union européenne est aujourd’hui de 10,9%. Le climat économique inquiète le salarié Belge, qui craint plus que jamais de perdre son emploi. Pas facile d'évoluer professionnellement avec une telle épée de Damoclès au-dessus de la tête...

Ce sont les résultats du baromètre Edenred-Ipsos 2013 sur le bien-être et la motivation des salariés européens. Menée dans 6 pays européens (Belgique, France, Allemagne, Italie, Royaume-Uni et Espagne) sur 7 200 travailleurs, cette enquête pointe principalement l’inquiétude généralisée des européens de perdre leur emploi.

Préoccupation première: la sécurité d'emploi

Pas moins de 41% des Belges sont inquiets de perdre leur emploi, ce qui représente une augmentation de 10% par rapport à 2008. Les Belges sont plus inquiets que les Français (33%), mais moins que les Allemands (44%), les Italiens (50%) et surtout les Espagnols (59%).

Mais globalement, le Belge reste plus optimiste que la moyenne des salariés européens. En cas de perte d'emploi, près de 48% des salariés belges pensent qu'il sera difficile aujourd’hui de retrouver rapidement un emploi comparable. Un pourcentage optimiste comparé aux autres : 53% des salariés allemands pensent que retrouver un autre emploi sera difficile, tout comme 58% des français, 56% des britanniques, 69% des espagnols et 70% des italiens. 

Fidélité par défaut

En réaction à ses inquiétudes, le Belge nourrit une "fidélité par défaut" à son entreprise puisqu'il associe la mobilité à une prise de risque. 66% des salariés belges déclarent en effet ne pas vouloir quitter leur entreprise. Le Belge a également tendance à s’attacher de façon plus "affective" à son travail. 75% des Belges se déclarent en effet satisfaits de leur situation professionnelle.

Quant à la motivation au travail, elle reste très stable chez les Belges, surtout comparée au reste de l’Europe. Mais 29% des Belges considèrent malgré tout consacrer trop de temps à leur travail.

Source : Edenred