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5 astuces pour échapper aux pièges des recruteurs

Date de publication: 12 juin 2017
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Vous avez passé plusieurs étapes de sélection et vous êtes enfin convié(e) à un entretien d’embauche. Vous vous renseignez sur ce que vous devrez y dire, la manière dont vous devrez vous habiller, celle dont vous devrez vous tenir. Mais, même préparé(e), vous aurez droit à quelques surprises. Le recruteur vous tendra en effet quelques pièges, qu’il vaudra mieux éviter. Voici les pièges les plus courants des entretiens d’embauche.

1. Le recruteur laissera un blanc, pour vous amener à parler

Lorsque l’on est stressé(e), mal à l’aise, confronté(e) à un environnement et à une personne que l’on ne connait pas, on a tendance à vouloir « normaliser » la situation, histoire de se débarrasser de l’embarras que l’on ressent. Le recruteur le sait très bien, évidemment. Il instaurera volontairement une sorte de confusion, en ponctuant certaines questions de « blancs » pendant lesquels il laissera flotter un silence gênant. Son but : vous amener à parler, de vous, de vos ambitions, de votre personnalité… et jauger votre réaction au malaise.

Que faire : Sachez donc laisser les blancs là où ils sont et laissez le recruteur reprendre la parole quand bon lui semble.

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2. Le recruteur vous posera des questions spécifiques sur votre ancien patron

Lorsque le recruteur vous pose des questions spécifiques sur votre ancien patron, il est en réalité en train de vous manipuler psychologiquement afin de vous forcer à être honnête.

Ainsi, en début d’interview, il peut vous demander d’épeler le nom de votre ancien boss. Cette formalité officielle conférera une certaine solennité à la situation et vous mettra tout de suite en alerte car vous serez porté(e) à croire que le recruteur a l’intention de contacter votre patron précédent.

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Même si le recruteur n’a aucune intention de contacter celui-ci, il aura obtenu gain de cause : il vous aura contraint(e) à répondre honnêtement à ses questions.

Que faire : À ce stade, nous ne pouvons que vous conseiller d’être honnête. Vous ne pouvez jamais être sûr(e) que le recruteur bluffe : il contactera peut-être bien votre ancien boss. Par ailleurs, de manière générale, il vaut mieux jouer la carte de l’honnêteté en entretien d’embauche. Le recruteur est entraîné à percevoir vos supercheries.

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3. Le recruteur ne posera pas des questions complètes. Il attendra de voir comment vous finirez votre réponse

Si un recruteur vous demande de décrire un moment difficile de votre vie professionnelle, sans vous demander comment vous avez tenté de résoudre la situation, il essaie en réalité de mesurer si vous êtes du genre à amener les problèmes, ou à les résoudre.

Cette question représente un intérêt multiple pour le recruteur. Si vous êtes plutôt du genre à résoudre les problèmes, vous ne pourrez pas réellement vous rappeler d’une situation d’échec total. En revanche, si vous provoquez généralement les problèmes, vous évoquerez une situation difficile… et c’est tout. Vous n’irez pas plus loin.

Que faire : Préparez cette question. Tâchez de vous rappeler d’une situation compliquée à laquelle vous avez été confronté(e) (situation pas forcément causée par vous) et attardez-vous principalement sur la manière dont vous vous êtes sorti(e) de ce pétrin.

4. Il sera attentif au choix de vos adverbes

Les moins bons candidats utilisent 40% de plus d’adverbes que les bons candidats. Ceux-ci répondent en général sans qualificatif. Leurs réponses sont directes, factuelles, au passé, et personnelles. À l’inverse, les moins bons candidats sont plus du genre à étoffer leurs réponses, en les accompagnant de moult adjectifs et adverbes. Par exemple, ils sont susceptibles d’utiliser beaucoup d’adjectifs parce que les faits qu’ils évoquent ne parlent pas assez d’eux-mêmes. Par ailleurs, les moins bons candidats évoquent plus d'émotions négatives que les bons candidats.

Que faire : Limitez-vous au factuel. Éliminez le plus possible les adjectifs et les adverbes. Préférez un langage efficace, droit au but.

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5. Il veillera aux temps que vous utilisez

Le passé : les bons candidats répondent 40% plus souvent au passé que les moins bons candidats.

Le présent : les moins bons candidats utilisent 120% de plus le présent que les bons candidats.

Le futur : les moins bons candidats ont aussi 70% de plus de chances d’utiliser le futur dans leurs réponses que les bons candidats.

Ainsi, si un recruteur vous demande de décrire une situation difficile, vous répondrez de cette manière si vous êtes un bon candidat : « j’ai connu un client qui avait un problème avec le server et qui allait louper sa date d’échéance ». Alors que si vous êtes un moins bon candidat, vous répondriez quelque chose du genre : « je calmerais une personne irrationnelle en montrant clairement que je sais plus de choses qu’elle ».  

Que faire : évoquez du concret, des choses que vous avez déjà vécues et qui peuvent démontrer votre compétence dans votre futur emploi.

Source : Business Insider

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