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5 bourdes du prince Laurent

Date de publication: 28 janv. 2013
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La monarchie belge ne traverse pas une période particulièrement faste. Alors que la fondation de Fabiola crée la polémique, les dotations de certains membres de la famille royale sont menacées... Notamment celle de Laurent, éternel mal-aimé de Laeken.

Entre le reportage de Question A La Une de Frédéric Deborsu (qui l'accusait notamment d'avoir été violent avec une ancienne compagne) et le livre Le pestiféré de Laeken de Mario Daneels (qui pointe les mauvais rapports père-fils entre Laurent et Albert II) , la presse n’en finit pas d’étaler les scandales et gaffes du plus jeune fils du Roi Albert II. Nous avons retenu quelques-uns de ses faux pas marquants.

1. Le pied sur le champignon

Le prince ne cache pas son amour des bolides comme Ferrari ou Mercedes et ne fait pas preuve de légèreté sur la pédale d’accélérateur. En 1987, il s’est même vu retirer son permis de conduire et a depuis lors collectionné pas mal de PV pour excès de vitesse. En février 2011, il a à nouveau dépassé les limites: sur une route bruxelloise où la vitesse est limitée à 50km/h, le prince a atteint les 82km/h! Il a dû remettre son permis de conduire sur le champ.

2. Un parrain musulman

A la naissance de son premier enfant, la princesse Louise, en 2004, Laurent avait choisi un parrain plutôt controversé. Son choix s’était en effet arrêté sur le prince Reza Pahlavi, le fils du shah renversé d’Iran. Sa décision a toutefois été bloquée par le gouvernement, qui craignait un incident diplomatique avec le régime iranien actuel. En outre, il est interdit par l’Eglise catholique de choisir un parrain ou une marraine non baptisée (comme un musulman) pour un nouveau-né.

3. Rénovation frauduleuse

A la fin des années 90, le prince aurait rénové son habitation, la Villa Clémentine, aux frais de la marine belge. Les peintures, l’installation d’éclairage de jardin et l’achat de tapis et de mobilier auraient été effectués avec l’argent de la marine, en plus d’aménagements pour son secrétariat et de matériel pour sa clinique vétérinaire. Le prince connaissait-il l’origine de cet argent? La question n’a pas trouvé de réponse.

4. Voyage au Congo

En mars 2011, Laurent s’est attiré les foudres du gouvernement en se rendant au Congo contre l’avis de son père Albert et de Premier ministre. Il y a eu des contacts avec un ministre congolais et a rendu une courte visite au président Joseph Kabila. La neutralité de Laurent s’est ainsi vue menacée, même si le prince affirme n’être allé au Congo que dans le cadre de sa fondation GRECT (Global Renewable Energy & Conservation Trust).

5. Des affaires en Angola?

En 2013, rebelote: le journal De Morgen accuse le Prince Laurent d'avoir eu des contacts d'affaires avec des diplomates Angolais sans l'accord du gouvernement, dans le cadre de projets d'énergie renouvelable. Sa fondation, la GRECT, serait sollicitée pour effectuer ces projets en Angola. Or, Laurent s'est engagé en 2011 à ne plus prendre ce genre de décision sans consulter les ministres belges. Il risque donc de perdre sa dotation... Mais après vérification de Didier Reynders, il semblerait que Laurent ne soit pas fautif. Acharnement des médias?  Une aubaine en tout cas pour les partis séparatistes flamands, qui s'attaquent avec virulence à la dotation royale...