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5 choses qui font fuir les bons candidats

Date de publication: 13 avr. 2017
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Les travailleurs sont la ressource la plus précieuse d'une entreprise. Naturellement, tous les patrons veulent attirer les meilleurs talents chez eux. Seulement voilà , parfois, ce sont les sociétés elles-mêmes qui font fuir les postulants par leur comportement lors du processus de recrutement.

La principale raison pour laquelle les travailleurs quittent leur job…

Voici 5 choses que les bons candidats détestent.

1. Des formulaires fastidieux à  remplir en ligne

Tous les patrons devraient eux-mêmes postuler pour un job au sein de leur société. Histoire d'évaluer la procédure : dure-t-elle plus de 30 minutes ? Le site a-t-il tendance à  crasher juste avant d’avoir fini ? Les systèmes de candidature en ligne sont certes pratiques pour l’entreprise, mais parfois très fastidieux pour les candidats… Qui pourraient même en avoir assez et abandonner avant d'avoir fini, surtout ceux qui savent qu’ils pourraient être engagés ailleurs : les bons candidats.

2. L’interrogatoire salarial

Les recruteurs ont tendance à  demander combien ont gagné les candidats pour leur précédent emploi et à  se baser sur cette somme pour annoncer le salaire du poste à  pourvoir. C’est un détour hypocrite : en réalité, ils devraient savoir combien ils sont prêts à  offrir pour un poste de telle ou telle importance. Peut-être que le candidat n’acceptera pas un salaire inférieur à  celui qu’il gagne actuellement… Mais si c’est un bon candidat et que le poste est intéressant, ce n’est pas sûr !

Au lieu de demander d'abord ces informations aux candidats, les recruteurs devraient annoncer une fourchette : En fonction des compétences de l'employé, nous attribuerons un salaire entre 75 000 € et 95 000 € par an. Le candidat saura alors faire la part des choses.

> 4 principes pour négocier votre salaire.

3. Le silence radio après un entretien

Après avoir convié un candidat à  passer un entretien, qu'il se soit déplacé et qu'il ait pris congé pour le faire, celui-ci est en droit d’attendre une réponse. Ne pas recontacter les candidats après l’entretien, même pour leur opposer un refus, est un comportement socialement inacceptable et surtout très impoli.

Si un bon candidat n’est pas adapté au poste d’aujourd’hui, il pourrait l’être pour un autre : mais ce silence radio pourrait le faire fuir l'entreprise en question pour toujours.

4. Les descriptions de fonction qui ne veulent rien dire

Il existe une pléiade d’adjectifs (dynamique, autonome, créatif, motivé...) que les recruteurs prennent un malin plaisir à  placer systématiquement dans les offres d’emploi, sans réfléchir réellement au sens de la fonction. Au lieu d'écrire des adjectifs au hasard, ils devraient mettre l’accent sur les compétences nécessaires pour les tâches que le candidat devra effectivement exécuter s’il est engagé. S’il s’agit d’un simple travail d’encodage, le candidat n’a pas besoin d’être « ouvert, dynamique et sociable »...

5. La quête du candidat parfait

Le candidat parfait n’existe pas. Les recruteurs se privent parfois de très bons candidats juste parce qu’ils attendent le candidat de leurs rêves. Il arrive en effet que de très bons candidats passent quatre tours d'entretiens avant d’être écartés et la fonction annulée « parce que personne ne convient ». Inutile de préciser que ces candidats éviteront désormais cette entreprise comme la peste… et ne se gêneront pas pour en parler autour d’eux.

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