Passer au contenu principal

5 questions à se poser avant de s'expatrier

Date de publication: 10 févr. 2012
Catégorie:

1) Quel gain pour ma carrière ?

Partir... dans quel but ? Une conversation avec votre management s'impose afin de discuter du contenu de votre nouvelle fonction sur place mais aussi, et surtout, de l'impact de cette expérience sur votre carrière. Votre employeur sera-t-il en mesure de la valoriser en vous offrant ensuite de nouvelles opportunités ? Les modalités du retour doivent être spécifiées dès avant le départ.

2) Mon conjoint est-il partie prenante au projet ?

La plupart des échecs sont peu ou prou liés à  une insatisfaction du partenaire, étant entendu qu'il faut quasi obligatoirement que l'un des deux conjoints accepte de mettre sa propre carrière de côté le temps du séjour à  l'étranger. Une discussion franche et ouverte s'impose, au risque de susciter quelques sérieuses tensions conjugales.

3) Suis-je prêt à  en subir les inconvénients ?

Même si les entreprises habituées à  envoyer des cadres à  l'étranger épaulent souvent très efficacement ces derniers tant sur le plan administratif (permis de travail, couverture sociale...) que matériel (logement, école, déménagement...), il n'en reste pas moins qu'il y a toujours des couacs : la maison n'est pas aussi confortable que prévu, les enfants ne s'intègrent pas dans leur nouvel environnement. Il faut se préparer à  devoir gérer ces désagréments.

4) Suis-je bien informé sur le plan financier ?

L'époque où l'on faisait fortune en s'expatriant, menant grande vie sur place tout en thésaurisant de confortables primes payées par l'employeur est quelque peu révolue. Les compensations qui restent de mise sont sans commune mesure avec le passé. Sans oublier que nombre d'entreprises tentent de convaincre leurs expatriés de... renoncer à  ce statut en leur faisant signer un contrat local, moins avantageux sur le plan financier.

5) Suis-je finalement prêt à  tenter l'aventure ?

Si les conditions matérielles de l'expatriation sont sans aucun doute plus confortables aujourd'hui - logement, soins médicaux, éducation, télécommunications, etc. -, il n'en reste pas moins que l'on s'expose au déracinement, à  un possible choc culturel, voire, dans certaines villes moins prisées, à  un véritable isolement. Ici encore, mieux vaut s'y préparer.

Retour au dossier expatriation