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6 phrases à ne jamais dire à son patron

Date de publication: 26 janv. 2018

Parfois la fatigue et le stress nous trahissent... Nous en venons à lâcher certaines phrases qui peuvent faire mouche dans la tête du patron. Et pas forcément de la bonne façon... Voici quelques exemples de ce qu'il vaut mieux garder pour soi.

boss

Tout le monde a un boss. Et le premier réflexe de survie dans le monde de l'entreprise est de maintenir avec ce dernier un contact positif, cordial. Mais rien n'est jamais acquis, ni facile, même dans le meilleur des mondes. Ce bel équilibre peut donc vaciller à tout instant si l'on n'y prend pas garde.

Sans vouloir annihiler toute spontanéité en vous, voici quelques phrases qui pourraient faire évoluer la perception qu'a votre boss de votre travail !

1. "Ce n'est pas mon job"

Il peut arriver que l'on vous assigne une tâche qui ne figure pas explicitement à votre job description. Avant de refuser catégoriquement d'assurer la tâche, vérifiez si ce travail est aussi éloigné de votre quotidien qu'il n'y paraît.

Si la mission s'intègre à votre tâche par cascade, il serait sot de refuser. Essayez de comprendre pourquoi votre boss vous demande cela et surtout si cela peut s'avérer positif pour votre département. Si réellement vous ne vous y retrouvez pas, allez trouver le boss avec une solution alternative.  Ce sera plus positif que de l'envoyer sur les roses...

>> À lire : Comment rester motivé lorsque vous avez atteint vos objectifs

2. "J'ai fini ma journée"

Mettons-nous tout de suite d'accord. Il est bien évident que le chef ne peut vous imposer de jouer les prolongations 4 jours sur 5 sous divers prétextes et exiger une flexibilité à tous crins. Tout est question de mesure, de situation, de contexte...

Ne jouez pas la provocation en râlant dès qu'une réunion se prolonge, qu'un contrat demande un peu plus de temps, qu'un client retarde votre rendez-vous... Il faut pouvoir donner un minimum de flexibilité à votre entreprise. Une telle attitude facilitera d'ailleurs le même phénomène dans l'autre sens.

Quoiqu'il en soit, mettre en avant la fin de votre horaire journalier n'est pas judicieux. Trouvez autre chose de plus concret qui puisse, le cas échéant, trouver écho chez votre boss: "je dois aller chercher les enfants", "je visite une maison que je veux acheter", "J'ai un gros souci d'ordre domestique"... Attention, nous n'incitons pas au mensonge !

3. "Ce n'est pas mon problème"

Une phrase qui pourrait vous mettre sur le banc de touche... Et, en effet, ce n'est pas très "team spirit" comme réflexion. La faute ne vient peut-être pas de vous ou de votre équipe, mais tirer la couverture à soi vous attirera le courroux de votre boss qui, lui, cherchera à resserrer les rangs et passer la tempête sans trop de perte. Soyez constructif. Proposez votre aide et vos neurones pour sortir de la crise. Vous construirez ainsi une meilleure image de vous-même.

>> À voir : Seulement 10 % des Européens seraient engagés dans leur travail

4. "Je ne peux pas faire deux choses en même temps"

Dans l'esprit de votre patron, cette remarque peut induire pas mal de significations: soit vous ne savez pas définir les objectifs de votre entreprise, soit vous ne savez pas vous organiser, soit vous ne savez pas faire des choix, soit vous êtes fainéant...

Être débordé ne signifie pas automatiquement que vous abattez un boulot incroyable pour votre entreprise. Au contraire, votre patron pourrait se dire que finalement vous n'êtes pas fait pour le job et les responsabilités qui y sont jointes. Si vous avez l'impression de crouler sous les demandes et les tâches, donnez-vous un peu d'air en demandant de l'aide ou en postposant certaines...

5. "Je ne me sens pas à la hauteur"

C'est un sentiment humain et compréhensible mais n'allez jamais le dire à votre boss qui pourrait en avoir des sueurs froides! Après tout, il vous fait confiance et veut que le travail soit effectué. Avez-vous envie de passer pour incapable ou inefficace? Enregistrez sa demande et analysez la situation à froid. Vos capacités et votre expérience vous permettront peut-être de vous en tirer avec les honneurs.

Demandez conseil à d'autres collègues, échangez vos informations et foncez. Il est préférable de commettre des erreurs que de se murer dans un statut professionnel limité.

>> À lire : Juniors : comment se faire respecter des seniors ?

6. "Pour cela, je ne gagne pas assez bien ma vie"

A nouveau, tout est question de mesure. Vous avez signé un contrat pour un job précis et un salaire donné. Ne jouez pas les frileux mais ne permettez pas tout également. Il y a une frontière qui doit être définie par vous-même et votre direction.

Mais pour votre boss, si vous revenez perpétuellement avec cet argument, il vous rétorquera que vous étiez partie prenante et que vous avez eu l'occasion de négocier au moment voulu. On aura tendance à vous prier d'aller voir ailleurs si l'herbe n'est pas plus verte. Et, actuellement, les entreprises ont un peu l'avantage...

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