73 entreprises belges décrochent la labellisation «Top Employers»
La Stib fait partie des 73 entreprises belges certifiées « Top Employers ».
Le Top Employers Institute a octroyé sa célèbre certification à 73 employeurs belges. Un label qui apporte à ces dernières une visibilité non négligeable et qui constitue un atout considérable au coeur de la guerre des talents.
C’est un peu devenu le Saint Graal convoité par toutes les entreprises en matière de ressources humaines. La certification «Top Employers» a été attribuée cette semaine par l’Institut du même nom à 73 entreprises belges. Parmi elles, figurent quelques habitués de la formule, à l’image de la STIB. «C’est la sixième fois que l’on reçoit cette labellisation. Plus qu’une fierté, c’est surtout une confirmation que nos efforts en matière de ressources humaines continuent de porter leurs fruits», commente Johan Claes, Employer branding et sourcing manager à la STIB.
Avec une certification reçue respectivement pour la cinquième et troisième fois consécutive, la banque Crelan et Randstad Group Belgium sont également coutumiers des «Top Employers». «Le certificat a été obtenu pour toutes nos divisions et marques: Randstad, Tempo-Team, Randstad Risesmart et Sourceright. C’est important pour nous car le succès à long terme d’une entreprise n’est pas uniquement déterminé par ses décisions commerciales et financières, il passe aussi par sa politique de gestion du personnel: le recrutement et la fidélisation des bonnes personnes aux bons endroits. Le label «Top Employer» confirme notre volonté de conforter notre mission relative au développement du talent de chacun, tout au long de sa carrière», estime Walter Reynaert, CHRO de Randstad Group Belgium.
«Ce label est la reconnaissance un employeur de premier plan. Il nous confirme que nous sommes sur la bonne voie en matière de ressources humaines et que nous avons un impact positif sur la motivation des personnes, la relation avec nos clients et le succès de notre organisation», témoigne, pour sa part, Leo De Roeck, responsable communication de Crelan.
Passée la reconnaissance des efforts déployés en matière de ressources humaines, le label «Top Employers» constituerait surtout un atout de poids pour s’imposer au milieu de la guerre des talents, qui fait encore et toujours rage.
«Cette certification nous donne une visibilité non négligeable auprès des candidats, ce qui favorise le recrutement. Elle renforce notre image en tant qu’employeur. Être Top Employer est aussi un atout excellent pour rechercher des profils spécifiques. En postulant chez nous, les demandeurs d’emploi reconnaissent le certificat et savent qu’ils sont dans une entreprise certifiée, souvent pour une longue période», affirme Walter Reynaert. Un avis partagé au sein de la société des transports bruxellois. «Je pense très honnêtement que les candidats commencent à connaître «Top Employers». Du coup s’ils doivent choisir entre deux entreprises et que l’une possède la certification. Celle-ci peut grandement influencer leur choix», considère Johan Claes.
Une procédure exigeante
Encore faut-il cependant qu’ils mesurent l’importance du travail qui se cache derrière l’obtention d’une telle certification. Car pour être certifiées «Top Employers», les entreprises doivent passer par des démarches exigeantes. «En tant qu’entreprise, vous devez avant tout veiller à ce que votre politique du personnel et votre gestion répondent aux critères stricts de l’enquête du Top Employers Institute. Cela signifie également que vous devez être constamment ouvert au changement et être capable d’évoluer en fonction des nouvelles tendances et évolutions. Au cours de ces cinq années, nous avons fait de grands progrès dans le domaine du développement du leadership, de la culture d’entreprise, que ce soit en termes de marque employeur ou de nos valeurs, ainsi qu’au niveau de la planification stratégique du personnel», développe Léo De Roeck.
Entre questionnaire à remplir, audit et preuves à fournir, le temps consacré pour décrocher cette labellisation peut très vite s’avérer considérable. «C’est une démarche qui prend du temps. Et puis, rien que pour faire le suivi du dossier cela nécessite beaucoup d’énergie. Cela demande aussi une réflexion de chaque service et de chaque département pour voir comment implémenter les évolutions», explique Johan Claes. D’autant que cette certification possède une validité d’une durée d’un an. Chaque entreprise doit donc réitérer la démarche année après année pour renouveler son label et conserver sa position d’employeur de choix.
«C’est un travail de chaque instant, qu’il faut faire évoluer année après année. Ce qui est en soit logique puisque les mentalités changent, les réalités du marché aussi. Le changement est la nouvelle norme et nous devons y être préparés pour résister à l’épreuve du temps», conclut Johan Claes.