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8 moments où il vaut mieux se taire

Date de publication: 19 mai 2014

Vous connaissez l’adage : il faut tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler. Mais parfois, il vaut mieux carrément se taire. Une parole malheureuse peut en effet vous faire tomber en disgrâce, vous aliéner d’anciens alliés ou vous faire manquer le deal que vous vous apprêtiez à  conclure. Voici 8 moments où vous devriez vous taire.

1. Quand la partie adverse s’embrouille

Certaines personnes ne sont pas faites pour les négociations. Elles s’embrouillent, ne croient pas à  leur offre et finissent même par être désolées de demander un prix. En de telles circonstances, la meilleure tactique est le silence : laissez votre interlocuteur se tirer une balle dans le pied et ne concluez que lorsqu’il a terminé. Il vous proposera sans doute lui-même un deal à  votre avantage.

2. Quand vous avez posé une question

Nous connaissons tous quelqu’un comme ça : il vous pose une question mais ne vous laisse pas le temps de répondre avant de donner lui-même son avis. En fait, il aime s’entendre parler et veut juste vous signifier son point de vue, qu’il estime probablement éclairé. Apprenez à  écouter les autres, vous y gagnerez beaucoup. On peut en effet supposer que vous connaissez votre propre opinion : vous n’apprenez rien en l’exprimant dans un monologue. En revanche, vous vous enrichirez en écoutant ce que votre interlocuteur a à  dire.

3. Quand vous ne savez pas de quoi vous parlez

Les blancs créent souvent un malaise. Certaines personnes ne le supportent pas et se sentent obligées de les combler en disant tout ce qui leur passe par la tête. C’est un peu la technique du psy : il laisse parler son patient sans l’interrompre, même lorsqu’il semble avoir terminé. Ainsi le patient se dévoile davantage et révèle des sentiments plus intimes. Or, vous n’avez pas toujours envie que votre interlocuteur en sache trop sur vous ou qu’il ait une piètre image de vous parce que vous avez l’habitude de parler de futilités juste pour combler les vides.

4. Quand vous voulez que le mérite revienne à  quelqu’un d’autre

Comme le disait le président américain Harry Truman, vous pouvez accomplir presque tout ce que vous voulez si vous vous moquez de qui en aura le mérite. Parfois, il vaut mieux vous taire et laisser croire à  votre interlocuteur que l’idée que vous lui avez soumise est en réalité la sienne.

5. Quand vous vous vantez, au lieu de partager

C’est l’un des fléaux des réseaux sociaux. Si vous allez sur Facebook, par exemple, vous ne verrez presque que des gens qui mènent une vie fabuleuse : ils publient des photos de super restos, de vacances au soleil, de leurs enfants toujours souriants et de leur histoire d’amour à  faire pâlir Brad et Angelina. S’agit-il alors de partage ou de vantardise ? Si vos publications penchent vers cette deuxième direction, il est temps de vous taire. 

6. Quand votre commentaire vous concerne plus vous que votre interlocuteur

Admettons que votre collègue est excitée par ses plans du week-end. Vous vous apprêtez à  lui conseiller un meilleur endroit où passer le week-end, ou à  lui dire de plutôt choisir une autre date (quand il fera meilleur, quand il y aura moins de trafic, quand elle aura moins de boulot qui l’attend). Avant de parler, posez-vous la question : pensez-vous vraiment à  son bien-être ou vos conseils sont-ils le fruit de votre jalousie ou de votre orgueil ? Si vos intentions ne sont pas sincères, mieux vaut garder le silence.

7. Quand vous voulez que quelqu’un d’autre apprenne

C’est un peu comme quand vous voulez que quelqu’un d’autre s’attribue les mérites de votre idée. Si votre enfant vous demande un coup de main pour ses devoirs, vous savez que vous pourriez les faire pour lui et le délester de cette tâche. Mais là  n’est pas le but de l’exercice : vous voulez que votre enfant apprenne et grandisse. Aussi vous abstiendrez-vous de lui prodiguer vos conseils (en tout cas dans le détail), pour qu’il évolue de lui-même. La même chose vaut pour vos collègues subordonnés. Parfois, il vaut mieux taire une réponse que l’on détient, pour le bien de notre interlocuteur.

8. Quand vous ennuyez les gens

Parfois, vous avez le sentiment que vos anecdotes sont passionnantes et qu’elles vont forcément intéresser les gens. Ce sont des histoires qui vous ont enrichi vous-même, que vous avez trouvées instructives ou drôles, bref, qui méritent d’être partagées. Selon vous. Car il se peut que votre public ne soit pas de cet avis, que l’ambiance ne se prête pas à  ce genre de discours ou que l’histoire elle-même laisse vos auditeurs indifférents. Si vous remarquez des traits de lassitude chez vous interlocuteurs, arrêtez de parler.

 


Source : Inc.com