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Baxter compte recruter massivement

Date de publication: 18 oct. 2014
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Le salon Jobs 2014 qui se déroulera ce mardi 21 octobre à  l'Axisparc de Louvain-la-Neuve mettra l'accent sur les sciences du vivant. De quoi y justifier la présence du géant Baxter, qui compte recruter dans les prochains mois plus d'une centaine de personnes pour son site de Lessines.

Michaà«l Dubois est le directeur des ressources humaines du site de Baxter à  Lessines, qui emploie quelque 1 850 personnes dans trois divisions : BioScience et Medical Products dédiées à  la production, en sus d'un centre de distribution.

Quelles sont les raisons de votre présence au Salon Jobs 2014 ?

D'ici la fin de l'année, nous devrions avoir finalisé le recrutement d'une centaine de collaborateurs et nous allons vraisemblablement en recruter le même nombre l'an prochain. Nous sommes donc très actifs sur le marché de l'emploi et, vu les profils qualifiés que nous recherchons en priorité, le bassin du Brabant wallon nous semble très porteur. Il est tiré vers le haut par la présence de l'UCL, notamment.

Qu'est-ce qui justifie ces recrutements ?

Le site de Lessines a bénéficié d'investissements très importants (plusieurs dizaines de millions d'euros) de la part de Baxter, de sorte que la Belgique est aujourd'hui avec Singapour le seul pays en dehors des États-Unis dans lequel deux gammes de produits-clés sont produites. La division Medical Products est spécialisée dans la production de poches de perfusion et de solutions de nutrition, notamment. Notre division BioScience est une plateforme mondiale de préparation et de purification de concentrés d'immunoglobulines destinées au traitement de déficits immunitaires, entre autres. Ce sont donc ces investissements et la croissance de nos activités qui justifient ces recrutements.

Quels sont les profils recherchés ?

Nous nous focalisons essentiellement sur des compétences liées à  la production, sachant que le secteur pharmaceutique est soumis à  des exigences particulièrement élevées. Nous recrutons dès lors des bacheliers, des titulaires de master et des ingénieurs dans le domaine de la chimie, de la biochimie ou autres sciences liées à  notre métier, mais aussi des profils techniques comme des électromécaniciens, des automaticiens, des techniciens de production.

Les jeunes diplômés reçoivent-ils leur chance ou privilégiez-vous des profils expérimentés ?

Nous avons la chance de recruter massivement et rapidement, en essayant de construire un « mix » de compétences émanant à  la fois de juniors et de professionnels expérimentés. Je ne vous cache pas qu'il s'agit d'un véritable défi : il ne suffit pas en effet d'attirer et de recruter, mais aussi de veiller à  la bonne intégration de ces dizaines de nouveaux collaborateurs.

Le site de Lessines est relativement excentré, l'université la plus proche étant celle de Gand. Est-ce un inconvénient ?

À l'échelle de l'Europe ou du pays, cet inconvénient est très, très relatif. Mais il est vrai que nous ne sommes pas situés au cœur d'un bassin aussi porteur que celui du Brabant wallon, ce qui nous oblige à  venir y rencontrer les candidats. Mais avouons tout de même qu'il est plus facile de recruter quand on s'appelle Baxter et qu'on bénéficie de sa notoriété et de son attractivité.

Vous recrutez dans le même vivier que d'autres géants de la biopharmacie eux aussi très actifs sur le territoire wallon. N'êtes-vous pas, dès lors, confrontés à  une pénurie de certaines compétences ?

Pour certains profils, le marché est effectivement très tendu, y compris par exemple quand on recherche des opérateurs, pour la formation desquels nous collaborons d'ailleurs avec le Cefochim à  Seneffe. Parfois, on peut même évoquer une véritable pénurie : cela fait six mois que nous recherchons un automaticien ! Il faut donc plus que jamais marteler ce message : les études techniques mènent bel et bien à  l'emploi...

Benoît July