Le Club Med vante l'employabilité de ses « GO »
En mettant en exergue l'impact positif exercé sur la carrière de ses collaborateurs, l'entreprise espère continuer à les attirer avec d'autres arguments que la seule promesse du soleil et des cocotiers.
Avec plus de 12 000 « gentils organisateurs » (GO) et « gentils employés » (GE) sur la zone Europe-Afrique, le Club Med se veut non seulement un pourvoyeur de bonheur dans ses villages de vacances, mais aussi un employeur de référence qui recrute plus de 5 000 personnes chaque année – y compris en Belgique. Nous avons voulu vérifier auprès de nos anciens salariés si notre promesse en tant qu'employeur correspondait à la réalité, commente Sylvie Brisson, la directrice des ressources humaines du Club Med qui évoque « le bonheur de se révéler » qui est proposé aux collaborateurs.
Menée auprès de 1 215 GO et GE ayant passé de deux à sept saisons et plus dans l'entreprise, en provenance de France, de Belgique, d'Italie et de Grande-Bretagne, cette étude a livré un verdict apparemment favorable. La moitié des répondants considèrent que leur passage chez nous a constitué un tremplin vers l'avenir, précise Sylvie Brisson. Quelque 64 % d'entre eux ont trouvé un emploi en moins de trois mois après leur expérience au Club Med. Ils sont même 86 % à s'être réinsérés en moins de six mois.
Parmi les compétences apparemment reconnues à ces alumni figurent le sens du service, par exemple, ou encore la gestion d'une relation client internationale. Ils en sont d'ailleurs convaincus puisque 86 % d'entre eux estiment avoir développé des atouts professionnels importants. Cela prouve que notre engagement à développer les compétences de nos collaborateurs tient la route, se réjouit la DRH. La moitié des répondants affirment avoir reçu au moins une formation au cours de leur passage dans l'entreprise, 67 % affirment y avoir appris au moins une langue et 42 % disent avoir eu l'opportunité de découvrir un nouveau métier.
Si cette étude est importante aux yeux du Club Med, c'est bien évidemment parce que l'entreprise doit continuer à attirer des talents qui, pour la plupart, la rejoindront sur une base saisonnière. Nous pensons bénéficier d'une grande attractivité, de par l'essence même de notre activité, mais il nous paraissait important d'aller au-delà : l'employabilité constitue aussi un puissant levier de recrutement, qui peut nous permettre de continuer à tirer notre épingle du jeu, poursuit Sylvie Brisson. En plus de vivre une aventure humaine intéressante et de découvrir de nouveaux paysages, nous sommes heureux que nos anciens collaborateurs reconnaissent que leur passage chez nous a constitué un atout professionnel qu'ils pourront exploiter en tant que tel après nous avoir quittés.
Benoît July