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Tout savoir sur l'entretien d'embauche

Date de publication: 27 juin 2014
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Il dure en moyenne 40 minutes, repose à  47 % sur la connaissance de l'entreprise… L'entretien d'embauche n'a rien d'une science exacte, ce qui ne l'empêche pas d'avoir ses codes, ses récurrences et ses valeurs. Pour vous, Références l'a décortiqué.

En entretien, il doit planer dans le bureau un consensus. Et ce consensus doit murmurer à  chacun : C'est le bon candidat ! Lors de votre entrée, le recruteur ne retient de vous qu'un seul adjectif : sérieux, pro, souriant, empathique… ou nerveux, distant, fatigué. Cet adjectif est votre passeport. Sous un halo favorable, il va vous porter : tout ce que vous expliquerez sera écouté avec un a priori positif. Par contre, si ce premier filtre est négatif, votre entretien sera vécu sur le mode du doute. Le secret de la réussite, c'est… la préparation. Mais aussi le sourire, le contact visuel et même vos mains ! Tout se joue dans les premières 90 secondes. C'est le temps qu'il faut à  l'esprit humain pour se forger une première impression. À ce stade, tout est ressenti et intuition. Le recruteur agit comme un client : il est sous influence. Il dépend de sa perception du candidat. Si la majeure partie de l'entretien vise à  confirmer votre intelligence, votre personnalité et vos motivations, à  peine 20 % de la rencontre sont, en réalité, consacrés à  vérifier les compétences techniques consignées dans votre curriculum. Le reste est dicté par des influences qui nous échappent. C'est ce que révèle une étude menée sur 2 000 dirigeants d'entreprise par l'institut américain Classes and Careers. En effet, plus de 60 % de ce que communique le candidat passent par le langage du corps : le maintien, les gestes, les regards, l'expression du visage, tandis que les mots et la clarté du discours n'occupent qu'un maigre 7 %. 38 % étant monopolisés par la voix (son ton et son rythme) et la confiance inspirée, 33 % par une mauvaise posture. Mais aussi par des éléments de communication externes : ainsi, 65 % des employeurs interrogés affirment que la tenue vestimentaire peut départager deux candidats.