Un billet pour Wonderland 9 : le blog d'une chercheuse d'emploi
Épisode 9 : Pense-bête
Chercher du boulot, c'est du boulot. La nana des RH qui m'a fait signer ma convention de départ me parlait de 35 h/semaine. J'ai pensé qu'elle exagérait, mais je n'en suis pas si loin. Pour m'aider : un gros carnet. J'ai commencé par y noter, domaine par domaine, les personnes de mon réseau à contacter. En y précisant, à chaque fois, la date de prise de contact, la réponse si réponse, la date de la réponse et un lien éventuel vers quelqu'un d'autre.
Quand j'ai vraiment postulé, j'ai fait pareil avec les réponses aux annonces et les candidatures spontanées en fluotant les pistes qui donnaient quelque chose. Du boulot, oui. Et en plus, faut caser des lunchs avec des copines entre tout ça...
Ce carnet me permet une vue d'ensemble motivante - enfin, motivante quand très fluotée - et surtout un bel évitage de bug. Je ne recontacte ainsi jamais la même personne. Euh... si, parfois, mais c'est fait exprès. Bah quoi, personne ne t'en voudra si tu accuses un problème de mail: "Ma boîte mail ayant eu quelques soucis ces dernières semaines, je me permets de vous renvoyer ce message". Précaution, prévoyance, pas d'harcèlement. Jamais.
Même si j'avoue que ça peut fonctionner. Lors d'un de mes derniers entretiens, j'ai ainsi eu droit à un "Vous avez bien fait d'insister !" Sourire poli plein d'incompréhension. De retour à la maison, plongée dans mon carnet pour découvrir que, oui, j'avais bien contacté deux fois cette personne. Mon bug : l'avoir notée une fois sous son nom et, une autre fois, sous le nom de sa société.
Un carnet, c'est bien. 8 heures de sommeil par nuit aussi. Même quand t'as pas une réu à 9 heures avec ton chef de service ou un dossier important à envoyer à un client.
Bon, j'y retourne, j'ai 3 appels en absence, des post-its à gérer et j'ai pas encore mangé. Vivement un job, pour souffler un peu!