A chacun son contrat
Quelle est la solution adaptée à ma situation ? A mesure que le marché de l’emploi se précarise, de moins en moins de Contrats de travail à durée indéterminée (CDI) sont disponibles et de nouvelles relations contractuelles émergent.
Obtenir un CDI à la sortie de ses études et le garder jusqu’à la fin de sa carrière est un scénario devenu bien rare sur le marché de l’emploi. Notre mode de vie ‘’à 300 à l’heure’’ semble nous projeter vers plus de flexibilité et d’envies de changement. De nombreuses personnes choisissent de plus en plus d’ailleurs de se reconvertir. Si c’est votre cas, avez-vous réfléchi au nouveau statut professionnel vers lequel vous souhaitez vous orienter ? Voici quelques informations utiles pour bien comparer les différents contrats à votre portée.
Le Contrat de travail à durée indéterminée
Le CDI est la forme ‘’normale’’ du contrat de travail. La relation contractuelle est établie sans date de fin. En cas de rupture du contrat par l’employé.e ou l’employeur.e un délai de préavis doit être respecté ce qui assure aux deux parties un certain laps de temps pour palier ce départ: pour l’employeur, trouver un.e remplaçant.e et pour l’employé.e, trouver un nouveau challenge professionnel
Le contrat temporaire
Avant d’accorder un CDI, de nombreux.ses recruteur.euse.s proposent d’abord un Contrat à durée déterminée (CDD). Dans ce cas la relation professionnelle intègre un terme, soit défini par une date précise de fin, soit par l’accomplissement d’une tâche temporaire (fin de la récolte, d’un remplacement, etc). La loi belge établit un maximum de quatre CDD successifs pour une période maximum de deux ans. C’est un contrat qui se veut temporaire.
Travail intérimaire
Le contrat de travail intérimaire est, initialement, prévu également pour une tâche temporaire aussi ou exceptionnelle. Dans ce cas, il est conclu entre une personne et une agence d’intérim qui fait office d’intermédiaire avec l’employeur.euse. De plus en plus, on observe que ces contrats sont utilisés pour des missions à long terme car ils présentent moins de coûts pour l’employeur.euse et plus de flexibilité. Cependant, ils ne prévoient pas de préavis en cas de licenciement et rendent donc l’intérimaire vulnérable.
Contrat d’apprentissage
Dans le cadre de la formation en alternance, le contrat conclut avec l’entreprise formatrice est nommé contrat d’apprentissage et répond à des règles spécifiques.
Statut d’indépendant.e
Toute personne qui exerce une activité rémunérée sans contrat de travail est considérée comme indépendante. Dans ce cas, la personne n’est pas liée à un.e employeur.euse, elle est son.sa propre patron.ne. Les indépendant.e.s doivent s’affilier à une caisse d’assurances sociales et payer leurs propres cotisations sociales. Ce statut d’indépendant est possible à titre principal ou à titre complémentaire si vous avez un emploi de salarié.e à temps partiel sur le côté.
Attention : ‘’faux.sse indépendant.e’’
Attention à ne pas devenir un.e ‘’faux.sse indépendant.e’’. Il s’agit de travailleur.euse.s qui ont le statut d’indépendant.e alors qu’il.elle.s travaillent pour un.e employeur.euse déterminé. Pour les employeur.euse.s, avoir recours à de faux.sses indépendant.e.s leur permet d’éviter des dispositions de protection du.de la salarié.e ainsi que le paiement de certaines charges patronales.