Amour au travail : une fausse bonne idée ?
Ils passent la journée ensemble, tissent des liens, apprennent à se connaitre… Il n’est pas étonnant que des relations amoureuses se créent entre collègues. L’amour au travail est plus fréquent qu’on ne le pense. Il peut pourtant comporter des risques.
Selon une étude menée par Randstad en 2018, un travailleur sur quatre est déjà tombé amoureux d’un collègue. Un sur cinq a entretenu une relation sur son lieu de travail. C’est plus qu’il y a dix ans : 20% déclaraient être déjà tombés amoureux au boulot en 2008, contre 26% aujourd’hui. Enfin, 37% ont eu une relation de courte durée et 10% ont rencontré leur conjoint au travail.
>> A lire aussi : A la recherche du grand amour: Quels sont les meilleurs métiers où le trouver?
1 employeur sur 5 est contre
Mais être en couple avec un collègue doit être une décision murement réfléchie. Cela peut en effet créer des tensions en cas de rupture. 19% des employeurs sont d’ailleurs réticents à l’idée d’une idylle au sein de leur équipe. Ils sont 33% si les deux sont mariés… Il faut donc peser le pour et le contre avant de se lancer. Pourtant, 70% des salariés estiment qu’il est possible de concilier travail et amour, sans porter préjudice à leurs performances. Mais ils sont 44% à penser que l’une des personnes du couple doit être transférée dans un autre département.
>> A lire aussi : Amour au boulot: un travailleur sur cinq a déjà entretenu une relation avec un collègue
Un risque de licenciement ?
En Belgique, il n’existe pas de loi concernant les relations au travail. Les travailleurs ont le droit à la protection de leur vie privée. Ils ne peuvent donc pas être licenciés simplement car ils entretiennent une histoire d’amour au bureau. Il peut toutefois exister des règles propres à chaque entreprise. Si l’employé entretient une relation avec quelqu’un censé évaluer son travail par exemple. De plus, la relation ne doit pas affecter les performances au travail. Si l’un des tourtereaux se comporte de manière inadaptée, il peut recevoir des sanctions pouvant aller jusqu’à la faute grave, c’est-à-dire « toute faute qui rend immédiatement et définitivement impossible toute collaboration professionnelle entre les deux parties ».
