Brussels Airport veut générer 120.000 emplois en 2040
L’adoption d’une nouvelle stratégie nécessite en effet de multiplier par deux le nombre d’emplois générés par l’aéroport. Car Brussels Airport ambitionne d’augmenter ses activités autant en termes de passagers - qui doubleraient pour atteindre 40 millions de personnes d’ici 2040 - que de transport de marchandises. Le trafic aérien augmentera par conséquent de 3,8% par an pour le transport de passagers et de 4,7% pour le transport de marchandises.
Mais qui dit plus de passagers, dit aussi plus de travailleurs pour faire fonctionner l’aéroport. Arnaud Feist annonce une augmentation du nombre d’emplois directs et indirects: de 60.000 aujourd’hui, ils passeraient à 75.000 en 2020, 85.000 en 2025 et 120.000 en 2040.
Les changements attendus d’ici 2040 concernent également les installations aéroportuaires. Les pistes seront modifiées afin d’augmenter la capacité d’accueil de Brussels Airport pendant les heures de pointe, quelles que soient les conditions météorologiques. La création de deux nouvelles jetées et d’un centre d’affaires autour de l’aéroport est également prévue.
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Enfin, l’accès à l’aéroport sera facilité: “D’ici 2040, l’objectif est que 50% de tous les passagers et travailleurs de l’aéroport se rendent à Brussels Airport en transports en commun ou à vélo”, explique Arnaud Feist. Pour ce faire, Brussels Airport souhaite, en partenariat avec les sociétés de transports en commun, augmenter le nombre de trains et de bus, relier l’aéroport au réseau de tram, et faciliter les connexions de pistes cyclables.
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Brussels Airport fera désormais appel aux riverains, communes et sociétés concernées pour nourrir sa réflexion. Via le Forum 2040, qui comptera une soixantaine de participants sélectionnés sur base de leur domiciliation ou de leur expertise, les différentes parties pourront dialoguer “pour échanger des idées et trouver des solutions”.
Marine Martin