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Bruxelles reste une ville abordable

Date de publication: 27 juin 2017

Bruxelles a chuté de la 86e à la 104e place sur la liste des villes mondiales les plus chères pour les travailleurs expatriés. La ville reste appréciée de ceux-ci, même si leur profil a changé au fil des années.  

Bruxelles occupe donc la 104e place sur la liste des villes mondiales les plus chères pour les travailleurs expatriés. C’est ce qui ressort de la 23e étude « Cost of living » de Mercer. Pour obtenir ces données, le prestataire de services RH a croisé les coûts locaux d’une large quantité de biens et de services et l’évolution du taux de change.

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En Europe, ce sont les villes suisses qui occupent le haut du tableau : Zürich, Bern et Genève. En comparaison, Bruxelles reste relativement abordable. Entre 2015 et 2016, la capitale belge a encore avancé de 16 places (de la 102 e à la 86 e ) dans le classement mondial, mais depuis, elle est redescendue. Ceci s’explique notamment par la hausse de valeur du dollar américain par rapport à l’euro. C’est une évolution que l’on observe aussi dans les autres villes européennes. Les villes comme Paris (qui recule de 18 places), Amsterdam (qui recule de 21 places) et Berlin (qui recule de 20 places) descendent toutes dans le classement. Au Royaume-Uni aussi, il y a un recul général dû à une livre faible.

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Ces données sont scrutées par les travailleurs expatriés qui évoluent dans la ville, ou qui comptent s’y rendre. Une population qui reste stable au fil des années. « De façon générale, il y en a toujours autant qu’il y a quelques années. Par contre, on remarque que leurs packages salariaux ont évolué, ils sont moins élevés qu’il y a quelques années », explique Cindy Van Loo, qui est « mobility consultant » chez Mercer. La population s’est également rajeunie. Si auparavant, de nombreux expatriés quittaient leur pays suite à la proposition de leur employeur, souvent accompagnée d’une belle prime, les choses changent. « C’est une population qui s’est rajeunie. On observe que de plus en plus de jeunes se rendent à Bruxelles dans l’espoir de trouver un emploi en arrivant dans la ville, souvent pour l’expérience, et donc avec des demandes salariales moins élevées. »

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