Charge mentale : les jeunes cadres sont les plus touchés
Préparer une présentation, anticiper les vacances, fixer une réunion, récupérer à temps son enfant à la garderie... Quand ces pensées s’accumulent et s’ajoutent aux tâches en cours, la charge mentale s’invite. Les cadres de moins de 35 ans sont les plus concernés et ils sont aussi plus nombreux que leurs aînés à vouloir démissionner.
L’essor du télétravail pendant la crise sanitaire a révélé l’impact de la charge mentale professionnelle sur notre bien-être. Maintenant que la pandémie est derrière nous, la pression qui pesait alors sur les épaules des cadres ne semble pas être redescendue. C’est ce qui ressort du dernier baromètre de la charge mentale professionnelle réalisé par l’Ifop auprès de 1000 cadres en France.
Entre 2021 et 2022, l’indicateur de charge mentale des cadres n’a quasiment pas diminué, passant de 4,6 à 4,5 sur 10. Ceux de moins de 35 ans sont les plus touchés, avec une note de 4,9 sur 10.
L’indicateur de charge mentale est calculé à partir de six critères : le stress au travail, le fait de penser au travail le soir et le week-end, l’impression de ne pas s’en sortir, la difficulté à s’endormir et le sentiment que sa vie professionnelle s’immisce dans sa vie privée.
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Des secteurs d’activité plus sensibles
En fonction du secteur d’activité, certains cadres sont plus propices à être confrontés à une charge mentale professionnelle élevée au travail. C’est le cas de ceux qui travaillent dans le secteur de la construction et des transports (5,6/10), ainsi que dans le commerce et l’Horeca. En revanche, l’indice de charge mentale est le moins élevé au sein du personnel de l’administration (3,6/10).
Envie de changement
L’étude révèle aussi que les jeunes cadres sont aussi plus nombreux que leurs aînés à vouloir démissionner. 65% de ceux en début de carrière envisagent de changer d’entreprise, contre 57% pour les 35-49 ans et 51% pour les plus de 50 ans. Le revenu insuffisant et l’équilibre vie privée/travail sont les principales raisons invoquées.
