Coco Chanel : 5 leçons de carrière

L’acte le plus courageux demeure le fait de penser pour soi-même. À voix haute. – Coco Chanel

Aujourd’hui, nous associons Coco Chanel à tout ce qui est glamour. Pourtant, il fut un temps où sa vie était tout sauf ça. D’un orphelinat démuni en France, elle s’est propulsée à la tête de l’un des plus grands empires de mode au monde. Voici quelques leçons que nous pouvons tirer de son parcours.

Vous, et vous seul(e), déterminez votre avenir

Coco Chanel naît dans une famille très pauvre en 1883. Sa mère meurt quand elle a 12 ans. Son père l’envoie alors avec ses deux sœurs dans un couvent. Jeune femme, elle essaie de se lancer dans une carrière sur les planches. Finalement, elle danse et elle chante dans des cabarets. Au couvent, elle apprend à coudre. Elle en fait son occupation principale en dehors de ses prestations au cabaret.

Vers l’été 1907, Coco devient la maîtresse d’Étienne Balsan, jeune officier de cavalerie émérite, également héritier d’une riche entreprise de textile. Elle se fraie une place dans les strates supérieures de la société française et commence à toucher un peu au stylisme. Elle est licenciée en modisme (fabricante de chapeaux) en 1910 et ouvre une boutique à la rue Cambon, 21 (avec l’appui financier de quelques amis), sous le nom de Chanel Mode. Le magasin fait un tabac et elle en ouvre un autre à Biarritz. Dès 1919, Coco Chanel se présente comme couturière. Elle établit sa maison mère à la rue Cambon, au numéro 31. Son empire se bâtit à partir de ce lieu. 

Bousculez le statu quo

À l’époque de Coco Chanel, la mode est une source de souffrance pour les femmes. Corsets, jupes longues, chemisiers boutonnés, constituent le lot quotidien de la gente féminine. Les femmes pouvent à peine bouger. Mais Coco remet tout ça en question. Elle confectionne des pantalons pour les femmes. Faites bouger vos jambes !  « J’ai donné aux femmes un sentiment de liberté », déclare-t-elle un jour. « Je leur ai rendu leur corps. Des corps qui étaient martyrisés à cause des codes de la mode, des lacets, des corsets, des sous-vêtements, des rembourrages. » 

La marque, c’est le pouvoir

Qui aurait cru que deux « C » auraient un jour une telle signification ? Mais la marque Chanel est bien plus qu’un simple logo. Selon Simon Graj, journaliste à Forbes.com, Coco était très proche de ses clients et étudiait de près ce qu’ils désiraient. Elle était aussi la porte-parole de sa marque et inventa tout un nouveau vocabulaire pour parler de la mode.

Bâtissez un empire

Avec le lancement du cultissime Chanel n° 5, Coco jette les fondements en matière de financement et de marketing de toutes les grandes enseignes de mode (et de la plupart des entreprises spécialisées en produits de luxe) d’aujourd’hui. La boîte tire la majorité de ses bénéfices des ventes de produits à des prix raisonnables, sur lesquels elle peut malgré tout réaliser des marges importantes, comme le parfum et les accessoires. Parallèlement à cela, elle produit des collections de haute couture, qui devancent la demande et élèvent le statut de la marque.

Il n’est jamais trop tard pour faire un come-back

Il n’est jamais trop tard pour faire un come-back, si vous avez le bon produit. En 1954, après 15 ans passés dans l’ombre, Coco Chanel refait son entrée dans le monde de la mode. Le come-back est accueilli tièdement en Europe, mais il fait fureur aux États-Unis, où les fashion victimes se ruent sur la marque française. Quand elle meurt, à 71 ans, elle est considérée comme l’une des plus grandes stylistes de tous les temps.


Source : Business Insider

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