Combien auraient gagné les Borlée s'ils avaient décroché une médaille?
Kevin et Jonathan sont passés près, mais n'ont pas remporté de médaille dans l'épreuve du 400m. Ils ont respectivement terminé à la 5e et à la 6e place. Financièrement, qu'est-ce que cela signifie pour les twins?
Le Comité International Olympique n'attribue aucune prime aux athlètes qui remportent une médaille. Seuls comptent l'amour du sport et l'honneur des performances!
Néanmoins, certains fonds privés récompensent les athlètes de leur pays. En Belgique, depuis les Jeux Olympiques de Pékin en 2008, le Fond InBev-Baillet Latour verse des primes aux athlètes qui rapportent une médaille ou qui finissent dans le top huit. Lors des derniers JO, le fond a versé au total 240.000 euros. L'attribution des primes n'est pas sélective. "Chaque athlète qui termine dans le top huit de sa discipline y a droit" nous explique Alain De Waele, secrétaire-général du Fonds.
5.000 euros pour une cinquième place
En terminant à la 5e et 6e place, les frères Borlée ont donc gagné chacun 5.000 euros. Une bagatelle comparé à ce qu'ils auraient touché en décrochant une médaille... Comme Charline Van Snick, Lionel Cox ou encore Evi Van Acker.
Primes pour les sports individuels, par athlète
Or | 50.000 euros |
Argent | 30.000 euros |
Bronze | 20.000 euros |
4e place | 10.000 euros |
De la 5e à la 8e place | 5.000 euros |
Les entraîneurs et accompagnants des sportifs ne sont pas oubliés. Ils reçoivent 25 % des primes de base. Jacques Borlée, papa et manager de Kevin et Jonathan, a donc reçu 2500 euros (2 x 1250 euros).
Baron Jan Huygebaert, le président du Fond Inbev-Baillet Latour, a prévu 200.000 euros pour soutenir financièrement les athlètes. "Mais si nous devons allouer plus d'argent à cause de performances exceptionnelles, nous nous adapterons" précise le secrétaire-général Alain De Waele.