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Covid-19 : comment aider financièrement vos proches?

Rédigé par: Julie Delcourt
Date de publication: 5 mai 2020

En raison de la crise sanitaire actuelle, de nombreux employés ont été placés en chômage temporaire. Certains ont perdu leur emploi et d’autres peinent à arrondir leur fin de mois. Comment aider les proches et/ou amis qui traversent cette situation ?

aide financière

Donation, prêt, bon d’achats, caution, recherche d’un travail, etc. Il existe de nombreuses façons de venir en aide à vos proches qui rencontrent, en ces temps de crise, des difficultés financières. En voici quelques-unes.

Notez toutefois que la manière dont vous souhaitez aider financièrement votre proche ou votre ami dépend aussi de sa situation – et de votre volonté : faut-il lui venir en aide temporairement ou définitivement ?

1) Le don (en espèces)

Si votre proche rencontre des difficultés financières temporaires (chômage partiel, temporaire ou autre par exemple), vous pouvez simplement lui donner de l’argent. Déterminez le montant que vous êtes en mesure de lui octroyer sans que ce dernier mette en péril votre situation financière. Vous pouvez procéder à un don manuel (argent cash) ou à un don bancaire (virement de votre compte vers celui du bénéficiaire).

Vous pouvez donner cette somme soit en une fois, soit de façon périodique ou régulière jusqu’à ce que la situation soit réglée. Pour ne pas mettre votre proche dans l’embarras, confirmez-lui qu’il s’agit là d’un don et non d’un prêt à rembourser. Ce dernier vous rendra l’argent en temps voulu sans contraintes financières.

2) Le prêt

Vous pouvez également aider un proche qui vous demande un prêt à court terme. Concrètement, le prêt consiste pour un prêteur, à remettre une somme d’argent à un emprunteur qui s’engage à la rembourser.

Cette aide financière demande d’être vigilant sur certains aspects. Il est important que vous discutiez avec votre proche des conditions du prêt et que vous les déterminiez clairement par écrit sur un document à signer par les deux parties. N’oubliez pas de mentionner les points suivants : l’identité et les coordonnées de l’emprunteur et du prêteur, le montant de l’emprunt, à quelle fréquence il sera versé (une fois, périodiquement, etc.), les dates de début et d’échéance du payement, etc.

Un autre aspect primordial de cette aide financière est la question des intérêts : accordez-vous un prêt avec ou sans intérêts ? Si vous décidez d’appliquer un taux d’intérêt, vous êtes tenu de le déclarer et de fournir les modalités du contrat au service des impôts.

3) La caution

Votre proche peut également contracter un emprunt auprès d’un organisme financier qui demandera une caution. Vous pouvez dès lors vous porter caution, c’est-à-dire que vous vous engagez à payer à la place de votre proche s’il n’honore pas sa dette. En cas de défaut du payement du proche, le créancier (la banque qui accorde le prêt par exemple) se retournera vers le débiteur, vous, la caution, et réclamera son dû.

Le contrat de cautionnement doit toujours faire l'objet d'un contrat écrit distinct du contrat principal (dont il doit mentionner la durée) et comporter des mentions manuscrites rédigées par la caution. Ce qui vous permettra de bien prendre conscience de ce à quoi vous vous engagez.

Par ailleurs, ce contrat ne peut pas dépasser les 5 ans, même si le débiteur principal a conclu une obligation à durée indéterminée. Le montant ne peut pas être disproportionné par rapport à vos propres facultés financières. Vous devez également être tenu au courant de l'exécution du contrat principal au moins une fois par an.

Il existe d’autres manières de venir en aide à votre proche même si vous ne roulez pas sur l’or : lui offrir des bons d’achat, lui trouver une assistance professionnelle, lui chercher un travail ou encore partager vos chèque-repas. Les solutions ne manquent pas, soyez solidaire !

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