Crédit-temps et congés thématiques pour la première fois sous la barre des 10 %
Le pourcentage de travailleurs du secteur privé recourant à l’interruption de carrière (ou à sa diminution) est passé pour la première fois sous le seuil des 10% en 2018. En cause : des règles plus strictes, la diminution des allocations pour certains travailleurs en crédit-temps ainsi que les modifications planifiées du congé parental. C’est ce qui ressort d’une récente étude d’Acerta, le prestataire de services RH.
Pour rappel, les travailleurs du secteur privé ont la possibilité d’interrompre ou de réduire temporairement leur carrière. Ainsi, en 2018, en moyenne 9,6% des travailleurs ont recouru à cet avantage. Une tendance pourtant à la baisse depuis plusieurs années et qui se confirme encore une fois pour l’année 2018.
Quelques chiffres
Les crédits-temps représentaient plus de la moitié (55,88%) de toutes les interruptions de carrière prises en 2018. 5,38% de tous les travailleurs du secteur privé ont recouru au crédit-temps pour réduire ou interrompre temporairement le travail. En 2017, il s’agissait encore de 5,92% d’entre eux. Les règles plus strictes pour le crédit-temps et la diminution des allocations pour certaines catégories de travailleurs en crédit-temps se trouvent à l’origine de cette baisse.
Surtout entre 30 et 39 ans
Les travailleurs qui optent pour une interruption de carrière sont pour une grande majorité âgés entre 30 et 39 ans. C’est aussi la catégorie d’âge où les soins aux enfants sont les plus importants et où la demande de congé parental l’est donc aussi.