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Détail gênant sur les réseaux sociaux : 33% des recruteurs belges ne pardonnent pas

Date de publication: 18 févr. 2013
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On l’a assez répété: soignez votre réputation en ligne. Méfiez-vous des statuts ou des photos qui donnent une mauvaises image de vous : ils ont un réel impact sur le processus de recrutement, comme le prouve cette enquête de Robert Half.

De nos jours, tous les recruteurs vont vérifier à l’une au l’autre étape du processus de sélection les profils Facebook, Twitter et Linkedin des candidats, ou simplement 'googler' leurs noms. C’est simple, rapide et cela permet de mieux cerner la personnalité du candidat.

Mais si lors de leurs recherches, les recruteurs sont confrontés à un détail gênant sur les réseaux sociaux, ils sont 33% en Belgique à écarter le candidat sans autre forme de procès, même si son CV est particulièrement bon. Ces chiffres ressortent d’une enquête que le cabinet Robert Half a menée sur plus de 2.000 recruteurs, actifs dans neuf pays européens.

Un recruteur belge sur trois ne pardonne pas

A la question "Refuseriez-vous un très bon candidat si vous découvriez à son propos des informations négatives ou gênantes sur les réseaux sociaux?" les recruteurs Belges ont répondu comme suit:

37 %

C’est à voir, le candidat sera interrogé lors d’un entretien et la décision sera prise ultérieurement

29 %

Non

24 %

Oui, et le candidat recevrait des explications sur son éviction

9%

Oui, et sans explications

En majorité (37%), les recruteurs ne se baseront donc pas sur ce genre de détail pour prendre leur décision. Mais tout de même 33% des Belges chargés du recrutement écarteront le candidat du processus de sélection, avec ou sans explications...

Les Italiens sont les plus sévères

Dans les 9 pays où a été menée l’enquête, les recruteurs privilégient en majorité la réflexion, c'est-à-dire que le candidat aura quand même la chance d'avoir un entretien d'embauche pour s'expliquer, et le recruteur décidera ensuite. C'est le cas pour les recruteurs tchèques (67%), suisses (58%) et autrichiens (50%).

Au contraire, certains recruteurs déclarent n'accorder aucune importance à ce genre de détails négatifs sur les réseaux sociaux. Les recruteurs les plus tolérants se trouvent surtout au Luxembourg (41%) en France (30%) et en Belgique (29%).

Enfin, si l'on combine les réponses négatives avec et sans explications, les recruteurs les plus à cheval sur l'e-reputation se trouvent en Italie, où ils sont 41% à refuser une candidature en cas d'informations négatives ou gênantes dénichées sur les réseaux sociaux. Suivent ensuite les Pays-Bas et le Luxembourg, avec 36% de refus.