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De plus en plus d'étudiants en interprétation/ traduction

Date de publication: 11 sept. 2017
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C’est bien connu, avoir de bonnes connaissances en langues étrangères est un atout majeur lorsque l’on recherche un emploi. Au point même qu’il est possible d’en faire un métier grâce à la formation en interprétation/traduction. Celle-ci suscite d’ailleurs un intérêt grandissant chez les étudiants.

Autrefois proposée en haute école, la formation en interprétation/traduction a, il y a maintenant deux ans, pris le chemin de l’université. « La formation était en réalité déjà de cinq ans, cela n’a donc pas changé grand-chose en termes d’organisation, mais cela a permis d’avoir un diplôme plus universitaire » , explique Olivier Hambursin, le doyen de la faculté d’interprétation/traduction Marie Haps, désormais intégrée à l’Université Saint-Louis. Ce type de formation permet de se spécialiser dans deux langues étrangères. « Il existe une douzaine de combinaisons différentes. Les plus choisies sont anglais/espagnol, anglais/chinois, anglais/allemand, anglais/néerlandais, mais une nouvelle combinaison comme anglais/langue des signes, lancée en 2014, remporte un certain succès également »,explique le responsable. Une fois le diplôme en poche, les débouchés sont nombreux. « C’est très varié. Bruxelles est de plus une ville avec beaucoup de possibilités grâce à la présence d’organisations comme l’Otan ou l’Union européenne. Il y a également une demande au niveau des entreprises, de l’enseignement et, bien entendu aussi, la possibilité de travailler à l’étranger »,ajoute Olivier Hambursin.

Forcément, lorsque l’on souhaite se lancer dans ce type de cursus, mieux vaut avoir apprécié les cours dispensés en secondaire. « Pour l’anglais et le néerlandais, on ne part pas de zéro car on considère que tous les étudiants s’inscrivant ont les bases. En revanche, pour les autres langues, on ne demande pas de prérequis, même pour des langues déjà enseignées en option en secondaire, comme l’espagnol », ajoute le doyen, qui souligne également l’importance cruciale du français. « Au cours de la formation, les traductions se font principalement de la langue étrangère vers le français, on y accorde donc aussi beaucoup d’attention. »

La formation en langues suscite un intérêt grandissant chez les étudiants. « Depuis quelques années, on a de plus en plus d’inscrits et le passage à l’université a encore amélioré la visibilité de notre formation. Il y a certainement eu un léger effet sur les inscriptions » , explique encore le doyen de la faculté, qui compte, sur ses trois années de bachelier, 650 étudiants. Si, pour eux, il reste encore deux années d’études, les diplômés de l’année écoulée pourront sans doute jeter un œil sur les offres dans la capitale. La société Jonckers a en effet annoncé la semaine dernière être à la recherche de 150 traducteurs pour sa nouvelle implantation dans la capitale. Pour les intéressés, début du recrutement dès lundi.

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