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Demain est un meilleur jour

Rédigé par: Magali Duqué
Date de publication: 25 mai 2023

Chômage, inflation, vagues de licenciements,… La réalité est parfois pessimiste. Mais, même par ces temps maussades, on n’est jamais à l’abri d’une éclaircie. D’ailleurs, c’est comme ça que naissent les arcs-en-ciel.

AID

On a tous quelqu’un dans notre entourage qui voit le verre à moitié plein. N’est-ce pas ? Et pour combler les « trous dans votre CV » ? L’AID offre de nombreuses perspectives de réinsertion socio-professionnelle pour permettre de rebondir avec positivité. Créées en 1985 en réponse à la crise économique qui a provoqué une exclusion sociale croissante, les premières initiatives ont été lancées par des acteurs associatifs du Mouvement Ouvrier Chrétien (MOC). Le but de l’AID (acronyme d’Actions Intégrées de Développement) ? Développer des projets de formation visant à AIDer les personnes les plus touchées. Aujourd’hui, les missions de l’AID restent fidèles à cet objectif, et se sont déployées dans plusieurs villes et secteurs. « Le Centre vise à offrir des formations professionnelles et un accompagnement psychosocial aux personnes en difficultés » résume Alexandre Lana, chargé en communication de l’AID Hainaut Centre. Actuellement, l’AID Hainaut Centre permet de se former aux métiers d’aide-soignant, de vendeur, d’animateur social et culturel, de menuisier, de maçon et aussi aux métiers de l’HORECA.

 (Re)dessiner son futur                  

Résolument tourné vers l’avenir, l’AID Hainaut Centre s’adapte aux évolutions et aux besoins du marché du travail, « en fonction des demandes du public et aussi de la pénurie des métiers » précise Alexandre Lana. En effet, l’AID a pour particularité d’être pleinement à l’écoute de celles et ceux qui viennent frapper à sa porte. Si son rôle clé dans la réinsertion socioprofessionnelle n’est plus à démontrer, il est aussi bon de souligner les avantages sociaux que cette démarche peut apporter. Bien sûr, « c’est totalement gratuit ! D’autant plus que notre public dépend souvent d’aides comme le chômage. » 2 euros sont rétribués par le FOREM par heure de formation suivie. « Soit  environ 300 euros supplémentaires par mois. Les déplacements sont aussi remboursés ainsi qu’une partie des frais de crèche et de garderie » se réjouit-il. Et ce n’est pas le seul. Les services personnalisés, tels que le soutien social, les conseils en recherche d’emploi et le déploiement des hard & soft skills contribuent grandement à la réussite de la réinsertion.

Un accompagnement sur mesure

En d’autres termes, l’approche se distingue par son engagement. « On met en œuvre une approche globale et personnalisée » explique Alexandre Lana. « Sur le plan professionnel, on propose des formations de qualité en collaboration avec le Forem et la Région Wallonne. Afin de développer les compétences techniques et transversales, on favorise les stages en entreprise pour offrir une expérience pratique qui permet de se familiariser avec les réalités du monde professionnel. Sur le plan psychosocial, on mise sur un encadrement individualisé pour aider nos stagiaires à surmonter les difficultés personnelles. Nos assistants sociaux contribuent à franchir les obstacles qui peuvent entraver leur parcours. Pour nous, combiner l’acquisition de compétences avec un soutien psychosocial solide sont deux dimensions interdépendantes. Et essentielles pour une réinsertion durable et réussie. » 

Une vision à long terme

Si les chiffres parlent d’eux-mêmes (les stagiaires en filière aide-soignant, par exemple, trouvent tous un job à la sortie de cette formation qualifiante), au-delà de la promesse de se réinsérer, il y a une volonté de redonner confiance aux gens. Comme en témoigne l’histoire de Laurent Michel : « Avant, j’étais couvreur dans le bâtiment. Suite à des problèmes de santé, j’ai dû tout arrêter. Je suis resté en arrêt maladie pendant 5 ans. » Alors qu’il fallait dénicher quelque chose de nouveau à faire… il a trouvé sa voie ! « Tous les formateurs qui sont ici… sont là pour vous aider. Ils m’ont poussé, ils m’ont aidé à reprendre confiance en moi. » Et, à l’heure où vous lisez ceci, il est bientôt éducateur. Pour Marie Anne, c’était plus une passerelle. « J’y ai appris l’empathie (et à soigner mon orthographe) jusqu’à apprendre un nouveau métier, celui d’animatrice socioculturelle, pour finalement me réinventer en tant qu’animatrice radio ! ». Chaque année, l’AID Hainaut Centre change le quotidien de centaines de personnes… et le monde de demain. « En sensibilisant nos stagiaires au développement durable et à la citoyenneté, on participe à une transformation positive du monde professionnel. Notamment avec des pratiques respectueuses de l’environnement, de l’éthique et de la responsabilité sociale. On les encourage à devenir des acteurs engagés dans leur communauté et à promouvoir des valeurs de solidarité et de justice sociale » s’enthousiasme Alexandre Lana. Alors, prêt.e. à vous lancer dans l’aventure ?

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Plus d’infos sur www.aid-hainautcentre.be