DEME, à la recherche des ingénieurs francophones

Certaines sociétés utilisent la filière wallonne depuis quelques années. C’est notamment le cas de DEME une société basée à Anvers, Ostende et Gosselies qui compte de nombreux ingénieurs francophones dans ses rangs. 

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DEME est une société flamande spécialisée dans le dragage et les projets éoliens offshores. Implantée à Anvers, Ostende et Gosselies, l’entreprise accueille de nombreux francophones au sein de son groupe. En croissance, l’entreprise envisage une hausse de son personnel de 5 à 10 %, soit le recrutement d’environ 300 nouveaux collaborateurs. L’entreprise recherche de profils très qualifiés, dont notamment des ingénieurs civils. Pour les trouver, DEME ne limite plus à la Flandre. « On s’intéresse à l’ensemble de la Belgique. On est d’ailleurs en contact avec toutes les universités du pays » , explique Hans Casier, le directeur des ressources humaines du groupe. Si les larges recherches de DEME s’expliquent notamment par la rareté des profils nécessaires, les diplômés francophones ont également des atouts pour l’entreprise, très active à l’international. « Nous avons énormément de projets partout dans le monde et donc aussi dans des régions francophones comme la France et l’île de La Réunion. Parler français et avoir une bonne connaissance en anglais permet d’ouvrir largement les perspectives de développement chez nous », explique encore le DRH.

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La Flandre plus dynamique

Un bon niveau de néerlandais n’est d’ailleurs pas indispensable. « Avant de venir travailler ici, je n’avais pas spécialement de très bonnes connaissances de la langue. Tout se fait en anglais car le groupe est très multiculturel avec 80 nationalités représentées à Anvers » , explique Antoine Watterman, ingénieur chez DEME depuis octobre 2015. Le jeune homme de 25 ans a commencé sa carrière comme assistant à l’UCL avant de rejoindre DEME, une entreprise visiblement bien connue des ingénieurs francophones. « J’ai quelques amis qui y travaillent et il y a d’ailleurs une petite communauté francophone dans l’entreprise » , sourit le jeune homme. Outre la possibilité de développement à l’international, la découverte d’une nouvelle culture fut également un élément l’ayant incité à rejoindre DEME. Aujourd’hui d’ailleurs, Antoine vit désormais à Malines où il se sent visiblement bien. « Au début je faisais les trajets entre la Wallonie et Anvers, mais ça devenait impossible. J’ai donc décidé de m’installer à proximité. C’est une ville très active et dynamique, bien plus qu’en Wallonie. »

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La prochaine étape est donc l’apprentissage de la langue même si l’ingénieur explique ne jamais avoir le moindre souci pour se faire comprendre. Pour parfaire la langue locale, le jeune travailleur a pu compter sur le soutien de son employeur. «Des cours sont proposés. On peut les prendre à mon rythme. J’ai choisi une session hebdomadaire mais certains de mes collègues ont des cours trois fois par semaine. L’avantage est qu’ils sont payés par DEME. » La société tient visiblement à plaire à ses recrues wallonnes.

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