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Dépliants publicitaires : le coin des bonnes affaires

Rédigé par: Philippe Van Lil
Date de publication: 22 juin 2022

Les folders toutes boîtes sont souvent synonymes de bonnes affaires. Ceux qui nous les livrent y trouvent aussi leur compte : de quoi arrondir leurs fins de mois bien sûr, mais aussi une activité moins routinière qu'il n'y paraît de prime abord. La preuve avec une distributrice de la société BD myShopi

Magali Machiels

Magali, maman solo de deux enfants, son sport…sa distribution

Habitante de Tihange, Magali Machiels se décrit comme la « maman solo » de deux enfants de 5 et 10 ans. C'est toujours en solo qu'elle est devenue propriétaire d'une maison. Son emploi dans une société de gardiennage lui en donne les moyens. Mais pour financer les petits à-côtés, comme les activités avec les enfants, elle s’est déniché un petit boulot en tant qu'indépendante complémentaire.

Pas d'entrave

« Il ne fallait surtout pas que ce second boulot devienne une entrave à ma vie de famille. Je voulais absolument pouvoir choisir mes horaires de travail et travailler près de chez moi », se souvient Magali au moment où elle a opté pour le job de distributrice il y a quelques mois.

Elle ne regrette pas son choix. « Je me suis arrangée avec mon responsable à la société de gardiennage : en dehors des jours de distribution, j’y effectue désormais des prestations de nuit de 12 heures. Les autres jours, je dépose mes enfants à l'école, je fais mes différentes tournées et je récupère mes enfants ‘à l’heure des papas et mamans’. De plus, je travaille pour une société où le boulot ne manquera pas de sitôt : BD myShopi est responsable en Belgique de la distribution de plus de 85 % des folders des grandes surfaces, marques de bricolage et d'habillement, etc. »

Pas besoin de salle de sport

Ne parlez pas à Magali de salle de sport : « Ce travail a incontestablement un côté physique. Je fais en moyenne une quinzaine de kilomètres par jour de tournée et cela me maintient en forme. Mais, bon, ce n’est pas non plus trop éreintant : sur une tournée en campagne par exemple, je peux également parcourir une trentaine de kilomètres en voiture, vu que les maisons sont relativement espacées les unes des autres. »

Comme nombre de ses collègues, notre interlocutrice apprécie aussi le contact lors de la distribution : « Vous savez, en ces temps de crise, certaines personnes ont des fins de mois très difficiles et attendent la pub pour déceler de bonnes affaires. Quand je leur donne les publicités, elles sont toutes contentes. L’aspect humain ne s’arrête pas là : comme on est tout le temps en contact direct avec les gens dans la rue, on finit par les connaître, nouer des relations, etc. Il y a quelques jours, j'ai donné un petit coup de main à une dame pour l'aider à sortir de la voiture son mari, une personne à mobilité réduite. On se sent vraiment utile à plus d’un égard. »

L'imagination, un mode de déplacement très rapide

Magali s’amuse aussi d’un autre aspect assez inattendu : « À présent, quand je passe dans une rue, je sais exactement où se trouve chaque boîte aux lettres. Je connais même précisément le nombre d’entre elles, que j’alimente en folders sur ma tournée à Tihange : 1.116 ! » L’imagination fertile de notre distributrice ne s’arrête pas là : « Sur mon trajet, il y a une maison que je présume habitée par un ancien maître d'école ! La boîte aux lettres a en effet la forme d’une vieille mallette d’antan qui aurait été plongée dans de l'étain. Il faut soulever le rabat de la mallette pour y mettre le courrier. C'est génial ! »

Et puis, conclut notre interlocutrice avec émotion : « Sur les boîtes aux lettres, les gens placent parfois de petits mots comme 'Merci facteur et belle journée'. Je prends ça pour moi aussi… C'est super touchant ! »

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Magali Machiels

Magali nouvelle distributrice…une activité à dimension sociale.