Des emplois à Bruxelles autour de la "smart mobilité" 

Des emplois à Bruxelles autour de la « smart mobilité » 

> Voir aussi : Les emplois du futur à Bruxelles

Embouteillages monstres, problèmes de stationnement, pollution de l’air… Aujourd’hui, près de 400 000 voitures circulent chaque jour à  Bruxelles. Dont plus de la moitié viennent de l’extérieur de la capitale. Le fabricant de systèmes de navigation GPS Tom Tom souligne ainsi un niveau d’engorgement de 20 % à  28 % plus élevé à  Bruxelles que dans d’autres villes européennes de même taille. Alors que la mise en circulation du RER, le réseau ferroviaire autour de la capitale, ne cesse d’être reportée, près d’une entreprise sur trois menace de partir de la capitale à  cause de problèmes de mobilité. Par contraste, la voie ferrée (train, tram, métro) et les gares locales formeront la colonne vertébrale de Bruxelles dans vingt-cinq ans. En 2040, les véhicules individuels devront céder la place aux véhicules partagés : voitures, vélos, etc. Les gens ne devront plus se rendre à  leur bureau ; ils seront ainsi « sans bureau fixe » et se déplaceront selon les jours et selon ce qui sera le plus pratique pour eux, illustrent les porteurs du projet Mobil2040, lancé en février sous l’impulsion du secrétaire d’État à  la Mobilité. Les poids lourds céderont la place aux vélos-cargo, cargotrams, bateaux ou drones qui s’approvisionneront dans des centres de distribution urbains. Un té­lé­phé­rique pour­rait par exemple re­lier le Ceria (à  An­der­lecht) et Forest. Brieuc de Meeûs, di­rec­teur de la Stib, parle même de mettre des vélos élec­triques à  dis­po­si­tion des Bruxel­lois. Mais cette image d’Épinal semble utopique au regard du « tout à  la voiture » qui domine actuellement. Sur les dix dernières années, Bruxelles a accueilli 180 000 habitants supplémentaires. La population se paupérise. Et devient « usagère captive » des transports en commun. Sans réel effet sur la congestion du trafic, pointe Xavier Tackoen, administrateur délégué d’Espaces-Mobilités.

> Le vélo est de plus en plus apprécié pour se rendre au travail

Revenant sur ses investissements technologiques, la société de transport en commun vante aussi son projet « le plus innovant » : les modules de récupération de l’énergie de freinage des métros, qui sollicitent de plus en plus d’ingénieurs et de techniciens. Cette technologie permet de diminuer la consommation des métros de 10 %, représentant un gain de 1 600 tonnes de CO2 par an, indique Françoise Ledune, porte-parole de la Stib.

> Toutes les offres d'emploi de la Stib 

Mais les efforts sur les transports publics, seuls, ne suffisent pas. En milieu urbain, le plus urgent, c'est la réduction des polluants atmosphériques, pointe Frédéric Debruszkes, directeur du Ciem. Là  aussi, en termes d’innovations et d’emploi, il y a un train à  prendre.

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