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Des jobistes désespérément en manque de considération

Date de publication: 22 janv. 2018

L’assemblée générale des étudiants de Louvain (AGL) réclame, pour 2018, davantage de considération et de protection pour les étudiants jobistes. L’association étudiante appelle pour cela à un sursaut des autorités politiques et académiques.

L’AGL a participé activement en 2017 à une enquête de la Fédération des étudiants francophones (FEF) portant sur plus de 3.000 étudiants de l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles. Un peu plus de 47 % des étudiants interrogés ont un job et un sur deux le fait pour financer ses études. Mais un sur quatre estime que son job pénalise ses études.

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Précarisation croissante

Si un étudiant sur deux exerce un job pour financer ses études, 10,3 % des répondants affirment travailler uniquement pour pouvoir payer les frais liés à leur cursus. L’AGL estime que ces statistiques confirment la précarisation croissante des étudiants en Fédération Wallonie-Bruxelles.

« Un étudiant jobiste sur quatre affirme que son job le pénalise dans ses études. La première raison réside dans le fait que 55 % de ces étudiants doivent travailler pendant l’année académique, avec des conséquences directes sur leur horaire d’étude. En effet, 32 % des jobistes reçoivent leur horaire moins d’une semaine à l’avance, et 6 % le reçoivent moins de 24 heures à l’avance » , précise l’AGL.

L’organisation étudiante évoque également de « nombreux témoignages »d’étudiants devant travailler dans des conditions inacceptables, ou trompés par leur employeur qui profite de leur inexpérience dans le monde du travail. « En réalité, 24,4 % des étudiants sondés expliquent être lésés à cause du manque de protection dont ils bénéficient », complète l’AGL. (b.)

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