Passer au contenu principal

Des soins intensifs polyvalents et à la pointe des technologies

Rédigé par: F.D
Date de publication: 1 févr. 2023
Catégorie:

En décembre dernier, l’Hôpital Civil Marie Curie a inauguré officiellement son nouvel héliport avec l’atterrissage d’un Airbus H154 en provenance du CHU de Lille.

ISPPC

Cette piste ouvre de nouvelles perspectives au développement du CHU de Charleroi : non seulement, l’institution poursuit ses collaborations transfrontalières avec les Hauts-de-France, mais elle confirme également son statut de « Trauma Center Suprarégional », dont la certification vient d’être reconduite par l’organisme allemand CERT IQ. En clair, cela signifie que les équipes de Marie Curie ont mis au point une prise en charge optimale pour l’accueil des patients polytraumatisés, victimes d’accidents de la route, de blessures par arme, etc. Et avec l’héliport, les zones plus difficilement accessibles par les SMUR terrestres le sont aujourd’hui par voie aérienne.

Une polyvalence de techniques qui enrichit l’expertise de tous

Pour les équipes médico-soignantes, la présence d’un Trauma Center est la garantie d’une polyvalence dans l’exercice du métier : « cette diversité de pathologies, qui englobe également la pédiatrie, enrichit mon expertise, explique Charlotte, infirmière aux soins intensifs récemment engagée au CHU de Charleroi. J’apprécie beaucoup l’esprit d’équipe qui tire tout le monde vers le haut pour améliorer les compétences. D’ailleurs, on me donne la possibilité de réaliser mon master en même temps que mon job. Bref, je me sens épanouie personnellement et professionnellement ».

Louis, qui est également une jeune recrue des soins intensifs, explique lui aussi ses motivations à travailler à l’Hôpital Civil Marie Curie : « les infrastructures sont neuves, modernes et à la pointe des nouvelles technologies. Ici, on cherche à évoluer constamment avec des projets concrets, comme le Trauma Center ou le Stroke Center qui fait lui aussi l’objet d’une reconnaissance européenne pour la qualité des soins offerts aux patients victimes d’AVC ».

Une quarantaine de postes sont à pourvoir dans le département infirmier

Mara, elle, a toujours été attirée par l’adrénaline des urgences, ce qui l’a poussée à passer sa spécialisation SIAMU. En stage durant la pandémie, elle a immédiatement apporté son aide aux unités COVID avant d’être engagée en CDI au CHU de Charleroi. « Il n’était pas question pour moi de rejoindre les urgences avant d’avoir fait un passage aux soins intensifs, explique la jeune infirmière. La gestion des patients critiques et du stress, l’obligation de mettre en place des priorités rapidement et de rassembler les infos pour garantir une prise en charge optimale, je ne pouvais trouver cela qu’ici. Et avec un plateau technique aussi perfectionné, on évolue constamment. »

Actuellement, une quarantaine de postes sont à pourvoir dans le département infirmier, toutes disciplines confondues, avec ou sans spécialisation. « L’avantage d’une structure comme l’ISPPC, dont fait partie le CHU de Charleroi, c’est qu’une personne motivée peut rapidement gravir les échelons, confie Sébastien Ninite, Directeur du Département des Soins Hospitaliers. Les chefs infirmiers des soins intensifs n’ont d’ailleurs qu’une trentaine d’années. Les carrières peuvent aussi évoluer au sein de l’intercommunale qui dispose également de polycliniques, de maisons de repos et de crèches où le personnel infirmier est aussi recherché ».

Au-delà du personnel infirmier, l’ISPPC recherche également un data protection officer, un auditeur interne, des technologues en imagerie médicale et de laboratoire, des pharmaciens et assistants en pharmacie hospitalière ainsi que divers profils liés aux cuisines de collectivité.

ISPCC image

Plus d’infos : www.isppc.be