Des voyages et des congés supplémentaires pour ceux qui arrêtent de fumer
La somme des pauses cigarettes sur une année correspondrait à une semaine complète de travail minimum. Pour lutter contre le tabagisme, certains employeurs ont décidé de récompenser le personnel non-fumeur et ceux qui ont arrêté de fumer. Voyages et jours de congé à la clé !
En France, Laurent Mischkind, le patron d’Oméo, une société spécialisée dans la rénovation énergétique de l’habitat, propose à ses salariés deux voyages par an. Selon lui, les pauses cigarettes totalisent huit journées de travail sur une année. Le but de cette récompense est d’encourager les fumeurs à se débarrasser de leur vilaine addiction, mauvaise pour la santé et pour la productivité.
Ce double extra est valable pour deux personnes et à destination de l’Europe et de certains pays du Maghreb. Huit salariés qui ont arrêté de fumer en ont bénéficié. L’employeur a également tenu à récompenser les non-fumeurs, qui comme ils ne fument pas, ont travaillé plus que leurs homologues. La suite du programme ? Les salariés partiront cette année en séminaire au Bahamas.
Au Royaume-Uni, Don Bryden a offert quatre journées supplémentaires de congés à ses employés non-fumeurs. Celui-ci, lui-même fumeur, estime que 17 journées de sept heures sont consacrées chaque année à la pause cigarette. Un employeur japonais a également offert, en 2017, six jours de congé supplémentaires à son personnel non-fumeur, suggestion de l’un de ses employés.
Fumer sur son lieu de travail
En ce qui concerne la loi, pour rappel, la cigarette est interdite sur le lieu de travail, à partir du moment où celui-ci est clos et couvert. L’interdiction vaut aussi dans les bureaux individuels puisque la loi considère que la visite fortuite d’un collègue ou d’un client est envisageable : dans cette situation, fumer dans son bureau serait nuisible pour la santé du visiteur, allant à l’encontre de l’obligation de sécurité de l’entreprise et de protection contre le tabagisme passif.
Il est encore toutefois possible de créer un espace dédié aux fumeurs, mais celui-ci doit répondre à certains critères obligatoires : être équipé d’un dispositif de renouvellement de l’air et de fermetures automatiques, ne pas être un lieu de passage et faire moins de 35 m2.
Source : mode(s) d’emploi
