Deux jours de lumière à TheMerode
Avec le premier Wellbeing Summit décentralisé à Bruxelles, le « Social Club » de la place Poelaert vise à contribuer à intégrer bien-être et sagesse dans la société. À travers des débats, conférences et tables rondes, avec des intervenant(e)s venus de pays et secteurs différents. Une aubaine en ces temps si sombres.
Le Wellbeing Summit concrètement, ce sont des ateliers, des conférences, des débats et des tables rondes accessibles à toutes et tous.
« Le Wellbeing Summit, c’est une bougie. On l’allume pour dire qu'il existe des choses sur lesquelles on peut agir et travailler et qu’on peut partager. »
Plus les ténèbres s’épaississent, plus les sources de lumière comptent. Les 16 et 17 novembre, ces sources-là vont irradier, depuis TheMerode, le « Social Club » qui a succédé il y a trois ans au Cercle de Lorraine, à Bruxelles.
TheMerode est une agora dédiée à l’inspiration et au ressourcement, à l’ouverture de l’esprit, à la créativité et aux connexions fructueuses. C’est une place centrale de diversité dans la ville, cœur de la vie sociale et culturelle, un espace d’échange à l’écart des activités quotidiennes, pour se laisser inspirer, rencontrer des philosophes, des entrepreneurs, créatif, des visionnaires,… et passer du temps de qualité. C’est là qu’est organisée la première édition locale, décentralisée, du « Wellbeing Summit International », ou sommet international du bien-être – personnel autant que collectif.
« C’est un terme très très large, le bien-être, concède Bruno Pani, CEO de TheMerode. Et c’est bien pour ça que, durant ces deux jours, avec des oratrices et orateurs venu(e)s d’un peu partout dans le monde et expert(e)s dans des dizaines de secteurs ou de disciplines différentes, on aborde les problématiques d'éducation, d'entreprises, les bienfaits du wellbeing d'un point de vue psychologique et médical, les études qui ont été réalisées. L’objectif de la programmation est que le monde économique, le monde politique, le monde des médias et n’importe quel individu prennent enfin conscience que le bien être à l’école, dans la vie, dans les entreprises, dans l’espace public, etc, passe par des changements structurels de culture et de pensée. Ça commence donc par veiller à son bien-être personnel, au niveau à la fois nutritionnel, philosophique, comportemental et relationnel. Puis à en évaluer l’impact, sur moi et sur les autres. Autrement dit, comment on balaie d’abord devant sa porte pour mieux emmener les autres. »
Une agora dédiée à l’inspiration, au ressourcement, à l’ouverture d’esprit, à la créativité et aux connexions fructueuses.
Une plateforme de savoirs exceptionnelle
Concrètement, des ateliers, des conférences, des débats et des tables rondes (le tout en anglais) vont se succéder durant ces deux journées accessibles à toutes et tous. Chaque fois avec des intervenant(e)s qui peuvent témoigner de leurs convictions et de leurs actions posées pour eux/elles-mêmes et/ou dans leur cercle familial, social et professionnel. Parce que, plaide Bruno Pani, « dans une période aussi anxiogène et chaotique que celle que l'on vit maintenant, il faut créer des micro-actions, des micro-moments d'espoir. Le grand danger qui nous guette actuellement, c’est de ne regarder que le verre à moitié vide. On vit une période où la capacité à voir derrière la montagne, derrière le feu de forêt, est très faible. C’est dès lors de notre responsabilité, en étant totalement conscient(e)s de l'environnement dans lequel on évolue, d'aller nourrir des zones de ressourcement, de développement, de prise de conscience et aussi d'actions. Que peut-on faire dans le cadre du magma d'horreurs actuel ? Se tenir au courant et arriver à avoir un niveau de sagesse, d'intelligence, de calme qui nous permet de passer au travers de ce magma, sans céder à la peur, à l'angoisse, qui naît de la peur, au déni, pour nous donne cette lueur d'espoir. Le Wellbeing Summit, c’est donc une bougie. On l’allume pour dire qu'on peut agir, partager et travailler. »
« Dans une période aussi anxiogène et chaotique que celle que l'on vit maintenant, il faut créer des micro-actions, des micro-moments d'espoir. »
Plusieurs intervenant(e)s présent(e)s ne sont donc pas forcément spécialistes du bien-être mais parlent « de paix, de développement, d'engagement, de construction du futur. C’est l’ADN de ce sommet : ne pas se concentrer sur le wellbeing uniquement mais l’intégrer au cœur de la société. C’est pour cela que c’est impossible de n’épingler que quatre ou cinq moments sur la bonne vingtaine que compte le programme : on a là une plateforme d'informations et de savoirs exceptionnelle et très variée, pour laisser le choix à chacun(e). Pour qu’il/elle y trouve sa bouffée d’air frais. » Sa lumière.
Plus d’infos : www.themerode.com/en/the-wellbeing-summit-brussels
Bruno Pani, CEO TheMerode