Devez-vous être bilingue pour travailler en Wallonie?
Si globalement 80% des offres ne requièrent pas la connaissance d’une seconde langue, pour le Forem, la réponse à cette question mérite d’être nuancée, explique HR Square.
En effet, environ 20% des offres exigent la pratique d’au moins une autre langue que le français: 4,5% en demandent deux et 0,5% trois. Les niveaux supérieurs d’enseignement sont les plus concernés.
Si le néerlandais occupe toujours la première place du podium, l’anglais le suit de très près : 40% des offres pour cadres nécessitent la connaissance d’une des deux langues. Les métiers de la communication, de l’informatique ou de la formation continue sont aussi concernés.
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Dans certains métiers, le nombre de demandeurs d’emploi parlant les langues recherchées est insuffisant pour répondre aux besoins des entreprises. C’est le cas des cadres commerciaux; du personnel de la mécanique, de l’électricité et de l’électromécanique; de la maîtrise industrielle; des cadres techniques de l’industrie, des agents de maîtrise et des techniciens hors industrie.
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En outre, le Forem a examiné les compétences linguistiques des demandeurs d’emploi et celles-ci semblent insuffisantes : à peine 25% ont des connaissances en anglais, 11% en néerlandais et 2,4% en allemand. La situation géographique jouerait un rôle : la proximité avec Bruxelles faciliterait la maîtrise des trois langues par exemple.
Les offres d’emploi en Flandre sont nombreuses et certaines régions peinent à trouver des candidats. C’est pourquoi le Forem encourage la mobilité des demandeurs d’emploi wallons vers le nord du pays. Pour l'encourager, des séances d’information sur le marché de l’emploi en Flandre ainsi que des séances de soutien à la rédaction de CV ou lettres de motivation sont organisées par le Forem.
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