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Dire "non" au boulot en 5 leçons

Date de publication: 16 sept. 2019

Au boulot, il y a plein de demandes que vous devez honorer. Votre boîte lance un nouveau produit et vous demande de mettre la main à la pâte, même si cela ne relève pas de vos compétences. Votre collègue préféré vous demande un coup de main pour terminer un dossier dans les temps. Votre boss vous demande de l’aider à synchroniser sa librairie iTunes avec son téléphone portable. Encore.

Mais il y a plein d’autres tâches que vous pouvez refuser d’exécuter, sans vous sentir coupable. N’oubliez pas que vous n’avez qu’un nombre d’heures limitées dans une journée et que si vous acceptez tout et n’importe quoi, juste de peur de froisser votre interlocuteur, vous risquez de manquer de temps pour achever votre propre travail.

Dire non

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Cela dit, il n’est pas si facile d’envoyer paître vos collègues bien aimés. Nous avons donc sélectionné 5 scénarios où vous trouverez les formulations adéquates pour décliner des demandes particulières.

1. Vous n’avez pas envie de présenter quelqu’un

 La demande : La fille d’une amie de votre mère – oui, celle qui a été arrêtée pour conduite en état d’ivresse l’année passée – aimerait se lancer dans une carrière en marketing et voudrait rencontrer le chef de marketing de votre boîte.

La bonne réponse : Les gens sont occupés, non ? Parfois, ils sont même trop occupés pour répondre « oui » ou « non » à un e-mail. Tournez ce fait à votre avantage et prétextez l’agenda overbooké de votre chef de marketing pour refuser de faire les présentations :

« Merci de t’intéresser à nous, Edwige. Oui, notre chef de marketing est un gars super. Vraiment un mentor. Malheureusement, il croule sous le boulot en ce moment. Je ne me sentirais pas à l’aise d’ajouter un truc de plus à son agenda overbooké. Peut-être puis-je répondre à certaines de tes questions ?» 

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2. Vous n’avez pas envie de recommander un(e) ex-collègue

La demande : Il y a deux ans, vous avez travaillé avec un gars pendant deux mois. Ce furent les deux mois les plus pénibles de votre existence. Or, aujourd’hui, il postule un nouveau boulot et vous demande d’écrire une lettre de recommandation.

La bonne réponse : Bon… soyons francs, cette demande est très délicate. Le mieux est encore de jouer la carte de l’honnêteté, tout en restant gentil(le) et en indiquant une raison essentielle pour laquelle vous n’êtes pas le/la mieux placé(e) pour recommander votre collègue pour ce job en particulier.

« Salut Vincent. Merci de penser à moi. Malheureusement, je ne pense pas être la meilleure personne pour t’écrire une lettre de recommandation parce que je ne t’ai pas vu gérer des projets importants, ce qui semble être un aspect essentiel du boulot que tu brigues. Je suis sûr(e) qu’un(e) autre collègue, qui pourrait en dire plus sur tes capacités, serait plus approprié(e). Bonne chance ! »  

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3. Vous n’avez pas envie de donner de l’argent

La demande : Votre collègue fait le tour de l’open space pour vendre les pin’s à l’effigie de l’unité scout de ses enfants. Le but de l’opération : récolter de l’argent pour le grand camp de Marie-Jo et Merlin, qui devraient planter leurs tentes en Ardennes l’été prochain. Mais vous trouvez que 15€, ça fait un peu cher le pin’s…

La bonne réponse : Difficile de dire non pour la bonne cause, non ? Pas si vous rejetez la faute sur une autre bonne cause :

«  Super, le grand camp à Durbuy ! Mais j’ai déjà épuisé mon budget "scouts" cette année : les enfants de mon frère partent à Ciney et m’ont vendu des tonnes de biscuits. Bon amusement à tes enfants, j’espère que l’opération pin’s va bien marcher ! »  

4. Vous n’avez pas envie de rencontrer une connaissance

La demande : L’ami d’une amie (que vous avez rencontré à une soirée – vous aviez alors essayé d’abréger la conversation au maximum) aimerait prendre un café avec vous, pour vous poser des questions sur votre carrière (vous l’inspirez).

La bonne réponse : Blâmez votre mère. Sérieusement. Ça marche à tous les coups :

« J’ai une règle d’or : si je n’ai pas le temps de voir ma mère, je n’ai pas le temps de voir des inconnus pour prendre un café. Et en ce moment, je dois une visite à ma mère. Mais vraiment, je suis sûr(e) qu’on passerait un bon moment et j’espère que tu ne te sens pas offusqué(e), mais j’ai plein de boulot et je dois sécher ce coup-ci. »   

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5. Vous ne voulez pas vous rendre à un événement organisé par un collègue 

La demande : C’est l’anniversaire d’un(e) collègue et le gai luron de la boîte a prévu une petite sauterie autour du thème du Mexique. Non seulement vous détestez les margaritas et les grands chapeaux, mais vous n’aimez pas trop non plus vous saouler à 3h de l’aprèm, avec vos collègues désinhibés (et notamment le gros lourdos de la compta qui n’arrête pas de vous demander d’aller boire un verre).

La bonne réponse : A priori, prétexter un trop plein de boulot est une stratégie efficace pour décliner des festivités qui ne sont pas vraiment liées au boulot (« Si je ne clôture pas ce dossier, Nancy va vraiment me tuer ! »). Mais si vous ne pouvez pas vraiment le faire (on est vendredi et Nancy est partie depuis ce midi), vous pouvez toujours vous invoquer une autre fête :

« Je suis vraiment dégoûté(e) de devoir rater ça, mais c’est l’anniversaire du chat de mon beau-frère et je serai mis(e) sur une liste rouge si je ne me pointe pas. Bon amusement ! » 

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