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En 2035, 30% des emplois pourraient être affectés par l’automatisation

Rédigé par: M. Martin
Date de publication: 7 févr. 2018

Dans une quinzaine d’années, environ 30 % des emplois seront exposés à un risque potentiellement élevé d’automatisation. C’est ce qui ressort d’une étude publiée mardi et réalisée par PwC, le bureau de consultance, sur 200.000 travailleurs et 29 pays, dont la Belgique.

Automatisation

Selon PwC, nous devons nous attendre à trois vagues d’automatisation. La première vague, celle des algorithmes, a déjà débuté et passe par une « automatisation des analyses de données structurées et des tâches numériques simples, comme l’établissement de scores de crédit. » Cette vague d’innovation pourrait arriver à maturité au début des années 2020.

La seconde vague, dite d’augmentation, est aussi entamée, mais parviendra probablement à maturité complète plus tard dans les années 2020. Elle est axée sur l’automatisation des tâches répétitives et des échanges d’informations, ainsi que sur les développements ultérieurs de drones aériens, de robots dans les entrepôts et de véhicules semi-autonomes.

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Enfin, la troisième et dernière vague dite d’autonomie pourrait arriver à maturité au milieu des années 2030. Elle verra l'intelligence artificielle être de plus en plus capable d'analyser des données provenant de sources multiples, de prendre des décisions et d'entreprendre des actions physiques sans ou avec peu d'intervention humaine. "Durant cette phase, les véhicules entièrement autonomes sans conducteur pourraient, par exemple, se déployer à grande échelle dans tous les secteurs de l'économie", note PwC.

En Belgique, 4 % des emplois pourrait ainsi être automatisés lors de la première vague, 18 % lors de la deuxième vague et 30 % lors de la troisième vague.

Quels sont les profils touchés par l’automatisation ? Selon l’étude, davantage de femmes pourraient être affectées initialement par l’essor de l’automatisation, tandis que les hommes sont plus susceptibles d’en ressentir les effets dans la troisième vague, au milieu des années 2030. Cette différence est liée aux types de tâches qui sont plus sujettes à l’automatisation et aux profils actuels d’emploi par sexe et par secteur.

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