Étudiants jobistes: un été assez faible, malgré des chiffres contrastés
Les mois des vacances d’été 2018 ne semblent pas avoir été très favorables pour les étudiants jobistes, en dépit de certains chiffres avancés notamment par Randstad.
L’agence d’interim affirme en effet avoir mis au travail 6 % d’étudiant en plus cette année qu’à l’été 2017. Selon Randstad, cette augmentation “ne fait que confirmer la progression du nombre d’étudiants jobistes dans notre pays depuis plusieurs années”. Dans son communiqué, l’entreprise explique que la proportion d’étudiants travaillant durant les mois d’été est déjà très élevée et qu'ils sont de plus en plus nombreux à travailler également en dehors de la saison estivale. Le nombre d’étudiants mis au travail par Randstad en dehors de l’été a en effet progressé de 14 % cette année.
Cependant, Federgon, la fédération des prestataires de services en ressources humaines, qui dispose des chiffres de l’ensemble du secteur, a pour sa part constaté un recul de 4% du nombre d’étudiants jobistes en juillet. "C'est la première diminution en plusieurs années", a précisé le directeur de Federgon, Paul Verschueren, à Belga.
D’après une enquête interne menée auprès des consultants Randstad spécialisés dans la mise à l'emploi des étudiants, certains étudiants travaillent tellement qu'ils atteignent déjà le plafond des 475 heures à la fin de l'été. Ces conclusions corroborent les chiffres publiés précédemment par la caisse d'allocations familiales MyFamily, qui avait révélé qu'un étudiant jobiste sur sept perdait son droit aux allocations familiales pour avoir trop travaillé.
Selon l'ONSS, quelque 522.765 étudiants ont travaillé sous contrat d'étudiant en 2017. Randstad prévoit que ce record sera battu en 2018.